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La marque française de prêt-à-porter Naf Naf a demandé son placement en redressement judiciaire, l’enseigne étant confrontée à « des arriérés de paiement de loyers » accumulés durant la période covid.
Le contexte économique difficile vient de faire une nouvelle victime dans le prêt-à-porter français. L’enseigne de mode féminine Naf Naf s’est déclarée en redressement judiciaire un peu plus tôt dans la semaine. Selon un porte-parole, la marque ne pouvait plus faire face à « des arriérés de paiement de loyers » accumulés pendant le covid, rapporte l’AFP. Elle avait déjà été placée en redressement judiciaire en 2020, avant son rachat par le groupe SY Corporation. Naf Naf imite ainsi d’autres grands noms du prêt-à-porter français : André, Kookaï, Gap France, Kaporal, Go Sport, Don't Call me Jennyfer… La chaîne, fondée il y a 50 ans, dispose de 131 magasins dans l’Hexagone et y emploie 660 personnes. Naf Naf est également présente en Belgique (avec 7 magasins), en Espagne et en Italie, mais ces trois pays ne sont toutefois pas concernés par la procédure de redressement judiciaire en cours, précise l’agence de presse française. En plus des séquelles liées à la période covid et de l’inflation générale, les enseignes de prêt-à-porter traditionnelles doivent également composer avec une clientèle dont le pouvoir d’achat est en berne, ainsi qu’une concurrence féroce de la part des acteurs low-cost notamment comme Primark ou Shein.
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