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Après avoir supprimé 2.000 emplois sur l'exercice 2013, le géant anglo-néerlandais Unilever supprimera 30% de ses références. Une mesure qui devrait permettre de compenser le ralentissement de ses activités dans les pays émergents, où il réalise 60% de son activité. Pour rappel, début 2000, le groupe lançait déjà un plan de restructuration nommé "le chemin de la croissance" durant lequel il supprima 1.200 marques sur un total de 1600 (une stratégie sur 5 ans). Unilever avait déjà annoncé en septembre dernier que le ralentissement de l'activité dans les pays émergents suite à la dépréciation des devises allait peser sur son activité au second semestre. Autre raison évoquée par les médias: la forte concurrence sur les prix de Procter & Gamble.
L'alimentaire en ligne de mire.Jean-Marc Huet, directeur financier d'Unilever, indiquait lors d'une journée investisseurs que le principal secteur concerné serait l'agro-alimentaire. Les produits alimentaires et boissons représentent aujourd'hui 47% des revenus du groupe contre 53% pour les produits de soin et d'entretien. Par cette réorganisation, Unilever souhaite se concentrer sur les 15 marques phares disposant du chiffre d'affaires le plus élevé. Les marques qui seront vendues seront dès lors celles qui ne seraient pas stratégiques quant à la croissance du groupe. Celles-ci seront dès lors revendues ou dissoutes. Toutefois, selon diverses sources, Unilever n'exclurait aucune discussion ni potentielles acquisitions ciblées.
Selon Reuters, le groupe entend économiser quelque 500 millions d'euros en 2014.
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