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Le conseil municipal d'Anvers prévoit d'étendre significativement le nombre de points de vente ouverts le dimanche dès l'année prochaine. Les organisations d'indépendants Unizo et SNI ne se montrent pas enthousiastes.
La ville d'Anvers souhaite que l'on reconnaisse le Meir et la Keyserlei en tant que zone touristique dès 2014. Avec cette reconnaissance, le plages horaires des magasins se verraient étendues et les points de vente pouraient également ouvrir leurs portes le dimanche tout au long de l'année. Longtemps opposés à cette idée, les commerçants semblent aujourd'hui changer fusil d'épaule. Le contexte économique et la concurrence accrue engendrée par l'e-commerce seraient les principales raisons de ce revirement.
Concrètement, les magasins de ces deux axes commerciaux pourraient, dès l'automne 2014 (au plus tôt), pouvoir ouvrir leurs portes le dimanche. La question étant naturellement de savoir si cela peut perdurer. Seuls les points de vente de la Côte, de Bruges et de Maasmechelen sont actuellement ouverts le dimanche. Toutefois, des projets similaires sont aujourd'hui à l'étude à Courtrai et à Gand. Les organisations de commerçants voient pourtant cette évolution d'un mauvais oeil.
Unizo se dit prêt à respecter la décision, bien que celle-ci ne l'enchante guère. Karel Van Eetvelt, CEO de l'organisation, tient au principe sacré du repos dominical et espère que cela n'évoluera pas vers une économie sept sur sept.
De son côté, le SNI estime que les commerçants ont droit à un jour de repos et soutient que seul un cinquième des commerçants souhaite davantage ouvrir le dimanche. "Une récente étude du SNI montre que 44% des commerçants - toutes régions confondues - veulent passer à 6 dimanches d'ouverture par an. 13% souhaitent quant à eux diminuer le nombre de dimanches ouverts, tandis que 23% plaident pour une suppression totale des ouvertures le dimanche", soutient le SNI. L'organisme précise également que l'ouverture des points de vente le dimanche ne conduira à aucun changement dans l'économie. "Cela nous apparait logique puisque chaque consommateur fera une fois ses achats. Le samedi ou en dimanche, mais certainement pas les deux jours", explique Christine Mattheeuws, Présidente du SNI.
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