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Lors de la 28e conférence des Nations unies sur le climat, qui se tient à Dubaï, plus de 130 pays, dont des États membres de l'Union européenne, se sont engagés à lutter contre les effets de la production alimentaire sur le climat. C'est une première. Reste à savoir si cet engagement va au-delà d'une simple promesse.
134 pays ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engagent à s'attaquer à l'impact majeur de la production alimentaire et de l'agriculture sur le climat. La production et la consommation de viande contribuent aujourd'hui tout particulièrement aux émissions de CO2. La réduction de la consommation de viande et de produits laitiers figure donc en bonne place à l'ordre du jour, même si la déclaration de Dubaï ne contient aucun engagement ou plan concret en la mtière. C'est la première fois que l'on parle du lien entre production alimentaire et réchauffement climatique.
Beaucoup considèrent cette déclaration comme une avancée. Elle promet d'aborder la question des émissions liées à l'alimentation dans les plans climatiques des pays concernés. "C'est exactement ce dont nous avons besoin", a commenté João Campari, président du Fonds mondial pour la nature (WWF). Les 134 pays qui ont signé la déclaration représentent 5,7 milliards de personnes et 75 % de l'ensemble des émissions liées à la production et à la consommation alimentaires mondiales. La liste des pays comprend des membres de l'UE, la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni. Au total, 200 pays participent à la conférence sur le climat.
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