Publi-reportage De vendeuse en boucherie à cheffe d’entreprise indépendante : Cherryl Bawin, l’entrepreneuriat au féminin
Voici 25 ans, Cherryl Bawin rejoignait l’Intermarché de Crisnée comme vendeuse au rayon boucherie. Femme de défi, quelques années plus tard, elle gèrera comme salariée puis comme indépendante l’Intermarché de Saint-Georges et créera dans la foulée l’Intermarché de Villers-le-Bouillet qui s’étend désormais sur 1.500m².
Evocation de cette success story…
Cherryl Bawin (47 ans) a gravi tous les échelons chez Intermarché. Originaire d’Oreye, dans la région liégeoise, elle postule en 1995 à l’Intermarché de Crisnée, qui vient d’ouvrir. Elle y est engagée pour travailler en boucherie. Rapidement, elle découvre aussi les plaisirs de travailler en boulangerie et aux fruits et légumes notamment. “Quand je suis arrivée, dès le premier jour, j’ai adoré ce que je faisais. Et je l’adore toujours”, sourit Cherryl Bawin. “J’aime le contact avec les clients, les tâches variées et l’ambiance de groupe.”
Responsable de magasin puis cheffe d’entreprise indépendante
Son patron de l’époque gère aussi l’Intermarché de Saint-Georges-sur-Meuse. En 1998, il lui demande d’y remplacer le responsable de magasin. En 2003, son patron décide de remettre cet Intermarché. Cherryl Bawin accepte le challenge. “Il fallait passer du statut de salariée à celui d’indépendante, mais je n’ai pas hésité longtemps. C’était l’aboutissement de tout ce que j’avais entrepris. Et puis surtout et heureusement, on est accompagné par la chaîne.” Elle se rappelle. “Un candidat qui souhaite passer indépendant doit suivre le parcours de recrutement organisé par Intermarché avec des entretiens et des rencontres auprès d’autres chefs d’entreprise indépendants (adhérents), un stage découverte en magasin et le passage devant une commission d’agrément. Ce parcours est assorti d’une formation théorique et pratique de 5 mois et demi, qui permet au candidat d’apprendre les différents points de contrôles des multiples métiers de la gestion d’un supermarché tant au niveau du commerce et du management que de la gestion financière.”
Chez Intermarché, chaque adhérent est libre de pouvoir référencer des producteurs et produits locaux.
De 400 à 1.500 m²
En 2005, deux ans après avoir repris l’Intermarché de Saint-Georges, elle ouvre celui de Villers-le-Bouillet (près de Huy). Elle est rejointe dans cette entreprise par son mari Christian Herten. Des choix qu’ils ne regrettent guère. L’Intermarché de Saint-Georges passera de 400m² à 833 m² en 2011. Celui de Villers-le-Bouillet, qu’ils avaient initialement ouverts en 400m², doublera de surface en 2012. Et là, il vient de passer à 1.500m² de vente. “Nous l’avons d’abord agrandi en 2012 pour donner du confort et de l’espace à nos clients. Et là, en 2019, on s’est fait plaisir en passant à 1.500 m². On s’est inspiré de recettes gagnantes d’autres Intermarché, comme celui de Hannut. Le résultat a directement suivi avec une progression du chiffre d’affaires de plus de 60%.”
Le frais représente plus de 50% de la surface de vente
Des travaux d’agrandissement d’envergure. “On a tout changé, même le sens de circulation des clients. Le parking est passé de 68 à 140 places. L’entrée a été déplacée. On est passé d’une ceinture ‘frais’ à un marché frais en entrant dans le magasin. D’ailleurs, le frais représente plus de la moitié de notre surface de vente. On y a développé un service traiteur préparé sur place, créé une sandwicherie et développé notre rayon boulangerie en le dotant de deux fours, qui ont permis d’exploser les volumes. On a aussi agrandi le rayon fruits et légumes, créé un îlot charcuterie-fromage et proposé du libre-service en boucherie tout en maintenant le comptoir à la coupe”.
Des rayons dédiés aux producteurs locaux
Toujours dans leur Intermarché de Villers-le-Bouillet, le couple a encore développé un joli rayon local et bio. “Chez Intermarché, chaque adhérent est libre de pouvoir référencer des producteurs et produits locaux. C’est ainsi que nous proposons notamment les sauces Colona de Waremme, du miel et ses dérivés de Moresnet, du foie gras, des rillettes et du cassoulet de la ferme d’Artagnan, des gaufres fabriquées à Huy, un vaste choix de bières locales ainsi que toute une série de cafés L’Artisan torréfiés à Verlaine.”
Lors de ces travaux d’extension, un soin tout particulier a été apporté à la décoration. “Je suis notamment très fière de notre rayon Vins. On y a reconstitué l’univers d’une cave à vins avec une ambiance de chais”, sourit Cherryl Bawin. “Au rayon boulangerie, on a imaginé une déco avec des briques. On a posé un carrelage spécifique pour la poissonnerie, mais aussi pour la boucherie, qui s’est enrichie d’une chambre de maturation.”
Des travaux où le couple d’ind-épendants a pu compter sur l’appui et l’expérience de la chaîne pour la réalisation des plans, les demandes de devis, le suivi de chantier et la préparation commerciale de l’ouverture.
Des profils d’indépendants de tous horizons
Les adhérents Intermarché viennent de tous horizons. “Parmi nous, il y a d’anciens comptables, gérants de banque, boulangers, bouchers, responsables de magasin, fournisseurs, restaurateurs, cadres dans la communication, dans la logistique ou encore dans le pharma. Nous comptons également parmi nous d’anciens franchisés à la concurrence.”
Il n’existe pas un profil-type mais des profils d’entrepreneurs qui vont s’investir (et non investir) dans leur formation, dans la gestion de leur entreprise et dans la prise de décision au niveau de la centrale.
Chez Intermarché, c’est l’indépendant qui décide !
“On est indépendant, mais nous ne sommes pas seuls. On est soutenu par l’enseigne pour des formations initiales et continues durant tout notre parcours. On est franchisés au terme de la loi, mais aussi collectivement franchiseur. En effet, collectivement, avec tous les adhérents Intermarché de Belgique, on participe aux prises de décisions en centrale. Mieux même, rien ne se décide sans les indépendants chez Intermarché. Deux jours par semaine, le mardi et le mercredi, les indépendants se retrouvent au siège social à Louvain-la-Neuve. On déjeune ensemble, on se prodigue des conseils, on parle des problèmes que l’on peut rencontrer, des solutions qu’on y a apporté. Bref, deux fois par semaine, on partage notre expérience avec d’autres adhérents. Ce système de tiers temps est unique et très enrichissant. Au-delà du caractère formel, il y a le côté convivial. Il permet aussi de rester connecté avec le groupement. Comme indépendants, on influe sur les décisions stratégiques et opérationnelles qui sont prises par la centrale. Ainsi, ce sont les adhérents qui décident des produits qui seront publiés dans les folders, et à quels prix ils seront vendus. On influe aussi sur la localisation des futurs points de vente en visitant de potentielles implantation.En résumé, chez Intermarché, c’est l’indépendant qui décide !”
L’année prochaine, Intermarché fêtera ses 30 ans de présence en Belgique
Le jeudi 5 mars, un afterwork est organisé à Villers-le-Bouillet pour recruter de futurs chefs d’entreprises indépendants qui créeront de nouveaux points de vente ou reprendront des points de vente existants.