Dreambaby, l’enseigne bébé de Colruyt Group, lance ce jour un service de vente en deuxième main dans six magasins. L’enseigne devient ainsi le premier distributeur belge d’articles de bébés à donner la possibilité de combiner des achats d’articles neufs et de deuxième main.
La demande en articles d’occasion connaît une forte croissance depuis des années, elle est particulièrement forte pour l’univers bébé. Une étude de marché réalisée par Colruyt Group en 2020 a démontré que 32 % des Belges souhaitaient acheter leurs articles pour bébés d’occasion. En général, les articles de bébés des parents se composent de 55 % d’articles neufs et de 45 % d’articles d’occasion récupérés gratuitement auprès de la famille ou d’amis, ou achetés en deuxième main. Près de 14 % des articles de bébés de parents qui attendent leur premier enfant seraient même achetés en deuxième main, et Dreambaby entend ainsi répondre à l’évolution du marché, et devient également le premier commerce belge d’articles de bébés à offrir la possibilité de combiner des achats d’articles neufs et d’articles de deuxième main tant dans ses magasins physiques qu’en ligne, au moyen du click&collect.
Pour commencer, six magasins participeront à ce service de Dreambaby Deuxième main (Denderleeuw, Merksem, Gand, Namur, Tournai et Bree). Une extension du service est prévue une fois que tout sera correctement mis en place. Afin de mener à bien ce projet, Dreambaby reprend l’expertise de l’ancienne société NewStory, qui vendait déjà des articles d’occasion pour bébés et enfants au sein de Colruyt Group. En six semaines, NewStory a enregistré une vente de 90 % des articles proposés, une tendance prometteuse.
Le mode d’emploi…
Concrètement, comment le modèle se présente-t-il ? Les clients vendeurs fixent un rendez-vous en ligne pour apporter leurs articles d’occasion dans un magasin. Toutes les marques sont éligibles, et les articles qui n’ont pas été vendus par Dreambaby à l’origine sont donc également les bienvenus. Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, les sièges-autos, les matelas, les vêtements et les commodes et armoires lourdes ne sont pas acceptés. Les articles apportés sont contrôlés par le personnel de Dreambaby, qui recherchent les défauts visibles et en vérifient la propreté avant de les photographier. Dreambaby poste ensuite les articles en ligne sur deuxiememain.dreambaby.be. Le vendeur détermine le prix de vente et, si nécessaire, peut demander conseil auprès de Dreambaby. L’enseigne facture des frais de service pour le bon déroulement de la vente. Le client n’a donc qu’à fournir l’article tandis que Dreambaby s’occupe du reste. L’acheteur peut pour sa part trouver le produit de deuxième main de son choix sur le site web ou dans le magasin, réserver l’article, le retirer en magasin et le payer sur place.
Dieter Struye, directeur non-food chez Colruyt Group, évoque la problématique des articles de seconde main ne trouvant pas preneurs : « Nous traitons également les invendus de manière intelligente. Les articles qui ne sont toujours pas vendus après six semaines sont soit proposés à un prix inférieur pendant quatre semaines, soit rendus au client, soit donnés à des œuvres de charité. À la Croix-Rouge en Belgique francophone, à Moeders voor Moeders pour le magasin de Merksem, à PRAGT pour celui de Bree et à Babynest pour celui de Gand. Nous sommes toujours activement à la recherche d’autres organisations caritatives afin de pouvoir soutenir une initiative locale pour chaque magasin. »