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Au premier trimestre 2023, Heineken a vu son chiffre d’affaires grimper de 9,2%, malgré un recul des volumes de 3%. « Dans l'ensemble, nos perspectives pour l'ensemble de l'année restent inchangées », a assuré le brasseur néerlandais.
Le brasseur néerlandais Heineken a enregistré un chiffre d’affaires de 7,6 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 9,2% par rapport aux quelque 7 milliards glanés à la même période l’année dernière. Ce résultat a pu être obtenu grâce aux augmentations de prix instaurées pour contrer la flambée des coûts des matières premières, les volumes de bière écoulés ayant diminué de 3%. Un déclin qui a surtout été observé en Afrique (Nigeria) et en Asie (Vietnam). Quant au bénéfice net, il s’est établi à 403 millions d'euros, en léger recul de 3% comparé aux 417 millions du premier trimestre 2022. « Nous continuons à subir les effets d'une économie mondiale volatile et restons prudents quant à l'impact de cette situation sur la demande des consommateurs », a commenté le CEO et président du conseil d’administration, Dolf van den Brink. Malgré tout, Heineken entend maintenir ses objectifs annuels. « Dans l'ensemble, nos perspectives pour l'ensemble de l'année restent inchangées et nous prévoyons que le bénéfice d'exploitation connaîtra une croissance organique à un chiffre, entre le milieu et le haut de la fourchette. Nous prévoyons également que la croissance du bénéfice d'exploitation se produira principalement, voire entièrement, au cours du second semestre », a assuré l’entreprise batave, deuxième plus gros brasseur mondial derrière AB InBev, dans son communiqué. En mars dernier, Heineken avait par ailleurs été contraint de confirmer son futur retrait de Russie après la publication d’un article par un média néerlandais affirmant le contraire. Le groupe brassicole avait justifié le délai par le fait qu’il n’avait toujours pas trouvé d’acheteur pour ses opérations russes.
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