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Le marché de l'immobilier commercial commence, cette année, a ressentir l'impact de la crise économique. La demande pour des emplacements secondaires dans le retail a chuté. Les emplacements privilégiés en centre commercial ou dans de grandes rues commerçantes semblent néanmoins tirer leur épingle du jeu.
Si en 2012, le marché de l'immobilier commercial se maintenait, le début de l'année 2013 semble avoir été davantage impacté par la crise. C'est du moins ce qui ressort du rapport publié par le consultant Jones Lang LaSalle (JLL). En cause? Une crise persistante, une confiance à la baisse, un taux de chômage à la hausse, le développement de l'e-commerce et les charges fiscales en hausse.
La faible performance en ce premier trimestre s'illustre par le nombre de transactions à la baisse: 78 au 1er trimestre 2013 contre une moyenne de 88 durant les 5 dernières années. Le volume d'exploitation chute lui aussi: Au premier trimestre 2013, on observe 32.000m2 exploités en Flandre. Cela représente une baisse de 27% par rapport à la moyenne des 5 dernières années (44.000m2). Cette baisse est également remarquée en Wallonie et à Bruxelles.
Anvers serait, après Bruxelles, la ville commerciale la plus importante. Liège, Bruges, Gent et Hasselt font également partie du top 6. En ces temps difficiles pour le marché, les retailers semblent prudents quant à leur stratégie d'expansion, préférant dès lors la sécurité qu'apportent les emplacements privilégiés: principales rues commerçantes et centres commerciaux.
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