A Frameries, Nicolas Honorez vient d’ouvrir la 3e génération de son supermarché sous enseigne Intermarché. Dés à présent un succès, qui le conforte dans son choix d’adhérer à un groupement qui progresse à grands pas en Wallonie, et qui offre aux commerçants indépendants le pouvoir de prendre en mains leur destin.
Pour Nicolas Honorez, le chemin du commerce n’était pas tracé d’avance. Traducteur de formation, il travaille d’abord en Allemagne, avant de revenir en Belgique, et de passer 5 ans dans une filiale du groupe Heineken appuyant les brasseries africaines. “C’est là qu’est née mon envie de devenir indépendant. Nous travaillions dur, en équipe, avec un haut degré d’autonomie. L’idée a fait son chemin, et vers 2006, j’ai rendu visite aux différentes enseignes de grande distribution. La philosophie d’Intermarché m’a convaincu : elle donne aux indépendants toute l’autorité pour peser sur la stratégie de l’enseigne, elle offre plus de liberté et d’impact sur les décisions.”
Le parcours de Nicolas Honorez chez Intermarché commence par la rencontre avec d’autres indépendants qui lui ont transmis la passion du métier. Il a ensuite effectué un stage de découverte de 3 jours en point de vente, qui a confirmé son choix. Sa candidature validée, commence alors sa période d’écolage : six mois alternant cursus théorique et expérience pratique sur le terrain. Avec quel projet en tête ? “J’avais le choix entre la création ou la reprise d’un point de vente. J’avais davantage envie de démarrer mon entreprise avec une équipe et un emplacement qui me correspondent pleinement. Le pôle immobilier Intermarché m’a présenté 6 ou 7 projets de leur portefeuille. Et voilà comment j’ai ouvert en novembre 2007 mon premier Intermarché de 400 m2, en périphérie de Frameries.”
Chez Intermarché, ce sont les indépendants qui décident de leur avenir car les actions du Groupement ne sont pas cotées en bourse
Le succès est au rendez-vous. A tel point que 5 ans plus tard, Nicolas Honorez se voit proposer la délocalisation avec agrandissement dans un nouveau retail park où doivent s’installer des enseignes telles qu’Action, Mr Bricolage, Tom&Co. Fort du bon retour sur investissement de son premier magasin, Nicolas Honorez dit banco, et déménage en 2012 vers un magasin de 1100 m2. Un nouveau succès ! Et puis en 2015, le promoteur du site lance une nouvelle phase d’extension, ouvrant l’opportunité de créer un supermarché plus grand encore, une vraie locomotive alimentaire. “C’était tentant, mais malgré tout un peu tôt, 3 ans à peine après l’ouverture précédente. Toutes les parties ont un peu temporisé, ne fût-ce que pour réunir les permis.” Le résultat est spectaculaire : Nicolas Honorez a ouvert le 5 février dernier un splendide magasin de 2300 m2, devenu le magasin de référence dans une commune qui compte 6 autres supermarchés concurrents. “Les banques nous ont pourtant suivi facilement, sur base de notre historique. Et les résultats sont à la hauteur : sans même tenir compte des promotions d’ouverture, le chiffre d’affaires a déjà bondi de 80%.”
On le comprend sans peine en découvrant ce magasin splendide, dont plus de 50% de la surface se consacre au frais, et met en valeur l’expertise des métiers et le service. Nicolas Honorez a pu s’appuyer sur l’expérience cumulée du réseau pour aligner son magasin sur les tendances porteuses, tout en jouissant de la liberté d’apporter ses accents propres. Il évoque aussi la dynamique actuelle que connaît le réseau belge d’Intermarché. “Nous sommes l’enseigne qui affiche la meilleure progression de chiffre d’affaires du marché. Notre politique commerciale est bien construite et bien appliquée. En effet, tout comme moi, mes collègues se mettent en projet pour ouvrir, rénover ou agrandir. Cette année trois ouvertures sont programmées. L’atout de notre modèle, celui du tiers temps qui offre la possibilité à l’adhérent de participer à la gestion du groupement. On se connaît, on travaille ensemble, l’écoute est différente. Il y a une vraie solidarité entre adhérents, un partage d’expérience. On sent que les collaborateurs salariés en centrale travaillent pour les magasins. Toute la structure est donc au service du client et de l’indépendant et non l’inverse.”