En 2016, les achats de lait se sont montés en moyenne à 45,7 litres par personne, soit une baisse de 6% par rapport à 2015. Mais vu l’augmentation des prix, le montant
 des dépenses est resté identique. Autant de données recueillies grâce au VLAM, qui anime une rubrique mensuelle dans Gondola Magazine, et nourrit ce partenariat de données recueillies par GfK Belgium auprès d’un panel de 5.000 ménages. Par ailleurs, le VLAM a également confié à iVox une enquête d'opinion qui fait apparaître que le lait bénéficie de nombreux moments de consommation et connaît de nombreuses utilisations qui en font aux yeux du consommateur un produit incontournable d’un régime alimentaire sain et équilibré.

Malgré ce recul de 6%, le lait blanc reste la catégorie n°1 du secteur. Les yaourts à boire et les laits aromatisés (au chocolat notamment) sont en légère progression. A côté du lait, on constate l’augmentation de la consommation de boissons végétales (boissons à base de soja, de riz,...): + 7%, soit 3,7 litres par personne.

Baisse des volumes, stabilité des dépenses

Les achats de lait ont enregistré un recul de 6%, passant de 48,6 litres par personne en 2015 à 45,7 litres en 2016. Entre septembre 2015 et février 2016, les différents canaux de distribution ont augmenté leurs prix suite aux accords sur les produits laitiers. Cette augmentation a été maintenue jusqu’en juin 2016. Le prix moyen du litre de lait au détail était de 0,86 euro en 2015 pour 0,91 en 2016. Cette augmentation a eu pour conséquence que les dépenses par personne sont restées stables à 41,8 euros. Les baisses de volume constatées en 2016 ont été les plus importantes chez les consommateurs de moins de 40 ans.

 

Recul du lait blanc et des boissons lactées fermentées, progression des laits aromatisés et des yaourts à boire

Le lait blanc constitue la catégorie la plus importante : avec un volume de 38 litres par personne, il représente 83% de la consommation de lait. Il enregistre cependant un sérieux recul
(-7,5%), conséquence d’une fréquence d’achat en baisse. Les laits fermentés sont eux aussi en recul constant : 3 litres par personne en 2008, 1,3 litre en 2015 et 1,2 litre en 2016.

Le pourcentage d’acheteurs reste pourtant stable à 28% mais ceux-ci ont manifestement réduit leur consommation. A l’opposé, les autres produits laitiers s’inscrivent dans une spirale positive : les yaourts à boire gagnent 5,5% soit 0,9 litre par personne et les laits aromatisés (dont le lait chocolaté) gagnent 2,5% (4,6 litres/ pers). Ces produits ont également enregistré une augmentation du nombre d’acheteurs.

 

Le Belge achète principalement du lait demi-écrémé

La plus grande partie des ventes de lait blanc concerne le lait demi-écrémé : 64% des volumes vendus en 2016 contre 15% pour le lait entier, 12% pour le lait écrémé, 7% pour le lait AA et 2% pour le lait enrichi. Sur le long terme, on observe une progression du lait demi-écrémé et du lait AA au détriment du lait entier.

Recul des substituts lactés végétaux

Après une belle progression – de 3 litres par personne en 2010 à 4 litres en 2015 – la consommation domestique de laits végétaux a brutalement chuté de 7% en 2016, à 3,7 litres. Le pourcentage d’acheteurs a pourtant augmenté à 53% (principalement chez les jeunes), mais la baisse de la fréquence d’achat a plombé le marché avec pour conséquence un recul de 7,5% des volumes en 2016.

 

Les briques et le conditionnement d’un litre sont la norme

Pour
84% du volume total, le lait est vendu en conditionnement d’un litre. Les parts de marché des conditionnements d’un demi-litre ont augmenté ces dernières années, passant de 5,5% en 2008 à 8,5% en 2016. Les briques en carton sont le conditionnement le plus populaire (75% de l’ensemble des volumes vendus). Les bouteilles en plastique sont passées de 16% en 2000 à
26% en 2008 avant de céder du terrain à 23% en 2016. Enfin les bouteilles consignées en verre, qui représentaient encore 6% en 2000, sont tombées à moins de 2% l’an dernier.

 

Le lait est l’affaire des supermarchés

On constate peu voire quasiment pas de changements sur le plan des canaux de distribution. Le lait est avant tout vendu en supermarché, la DIS 1 (hyper et grands supermarchés) se taillant la part du lion : 47% de parts de marché. Suivent le hard discount (38%) et les supermarchés de proximité (9%).

Une image invariablement positive

Le lait bénéficie d’une image positive. Sa place dans une alimentation équilibrée est reconnue. 69% des familles flamandes estiment qu’il est important de boire du lait parce qu’il participe à un régime alimentaire sain et équilibré. Le lait est également un ingrédient incontournable de la cuisine flamande. 96% des familles flamandes en achètent et 59% en font un usage quotidien. 83% en ont en permanence en réserve. 

Cet article est extrait d’un plus large papier paru dans l'éditon d'avril du Gondola Magazine, dans la rubrique Info-Frais. Chaque mois, le Vlam publie en exclusivité dans notre magazine une analyse du secteur du frais basée sur les données de GfK. Vous souhaitez vous abonner à Gondola et découvrir chaque mois de nouvelles études ? Cliquez ici !