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Intermarché a été contraint de payer une amende de quelque 375.000 euros pour le non-respect de l'interdiction de vente à perte en France. Le coût d'un sacré buzz à l'époque...
Rappelez-vous… Janvier 2018, Intermarché organisait, en France, une campagne promotionnelle retentissante, qui créa même une bagarre pour des pots de Nutella. Pots de Nutella, couches Pampers et bouteilles de Perrier étaient en effet vendus 70% moins chers. Très vite, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes suspecte une vente à perte. En février, Bercy ouvre donc une enquête.
Pour rappel, en France, la vente à perte est interdite par le Code du Commerce, sauf en période de soldes. Et si ces promotions ont bien eu lieu durant la période de soldes, la DGCCRF estime qu’il ne s’agissait pas pour autant de soldes à proprement parler. « Après enquête, il apparaît que l'achat des produits revendus à prix-minis était récent de moins d'un mois, selon les conclusions de Bercy. Il ne s'agissait donc pas de soldes » indiquait en effet la DGCCRF à l’antenne de RTL.
Pour avoir enfreint cette interdiction de vente à perte, Intermarché risquait une amende pouvant aller jusqu’à 375.000 euros. Et, à la lecture du rapport annuel de la DGCCRF dévoilé ce 25 mars 2019, c’est finalement bien le montant maximum qu’a du payer, en juin dernier, le retailer français pour cette promotion à -70%.
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