Makro
- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Makro
Le site de l’ancien Makro situé à Machelen va devenir une aire de stationnement temporaire pour les voitures électriques de la marque américaine Tesla, rapporte De Tijd ce lundi.
Les magasins Makro ont fermé définitivement leurs portes à la fin de l’année 2022, peu avant que ne soit déclarée officiellement la faillite de sa maison-mère, Makro Cash & Carry Belgium. Depuis lors, les choses n’ont guère évolué pour l’enseigne, et notamment pour la succursale de Machelen. « En conséquence, le site devient un pôle d'attraction pour les dépôts sauvages, les déchets et le vandalisme », explique le bourgmestre de la commune, Jean-Pierre De Groef, au quotidien économique De Tijd. « Cela crée une inquiétude et un sentiment d'insécurité dans le quartier. » Afin de mettre un terme à ces nuisances, les autorités communales ont donné leur accord pour une utilisation temporaire du site par Tesla, qui pourra y stocker un maximum de 1.400 de ses voitures électriques avant que celles-ci ne soient distribuées aux concessionnaires et aux clients de la marque. Dans le même temps, le propriétaire du site continuera à préparer les nouveaux plans définitifs de redéveloppement et procédera au dépôt du permis environnemental, ce qui devrait être chose faite d’ici la fin de l'année, précise encore le journal néerlandophone. À noter que les autres sites de Makro en Belgique ont ou vont également faire l’objet de diverses occupations temporaires. À Lodelinsart par exemple, il existe un projet, approuvé début février par le gouvernement fédéral, pour accueillir des demandeurs d'asile dans des conteneurs aménagés. Le site pourrait abriter jusqu'à 225 personnes et serait géré par la Croix Rouge et Fedasil.
Dans l'édition Vision 2024 de Gondola, Filip de Bois, portfolio director pour la Belgique chez Redevco et président du BLSC (Belgian Luxembourg Council for Retail and Shopping Centres, l’organe qui représente les intérêts des professionnels belges et luxembourgeois du commerce de détail et de l’immobilier commercial), se montrait plutôt pessimiste quant à une reconversion rapide et à long terme des différents sites de Makro. « Cela faisait longtemps que le concept de Makro était dépassé et que les magasins ne marchaient plus, c’est pourquoi le groupe Metro planchait depuis des années sur la reconversion des sites », expliquait-il alors. « Pour ce faire, l’entreprise a sondé à peu près toutes les parties du marché : investisseur, grands groupes, etc. Mais Metro a tellement tardé que tous les sites sont aujourd’hui vides, ce qui a donné des idées pour en faire autre chose que du commerce. Gand veut créer un parc, Anvers un terminal pour les trams et les bus… Et comme il est très difficile d’obtenir des permis en Belgique, je crains que cela ne prenne encore pas mal de temps avant de voir les choses bouger. »
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