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Le commerce de seconde main en ligne est en plein essor en Europe. Le volume brut des échanges a augmenté de 20,8 % l'année dernière pour atteindre 102,6 milliards d'euros. C'est ce que rapporte Cross-Border Commerce Europe, une plateforme qui vise à stimuler le commerce électronique en Europe.
Le succès de Vinted illustre une tendance plus large : le commerce de seconde main est en plein essor en ligne. L'année dernière, le volume brut des échanges a augmenté de 20,8 %, avec une croissance annuelle de 24,6 % depuis 2020. Pour 2025, Cross-Border Commerce Europe prévoit une croissance du ‘recommerce’ de 15,2 %. Le marché représentera alors 12,6 % du volume total du commerce européen brut en ligne, doublant ainsi la taille du marché par rapport à 2020. Le rapport fait état d'un intérêt croissant pour la durabilité et les modèles commerciaux circulaires. La croissance provient principalement des places de marché opérant en Europe. À cet égard, Vinted est la plus grande place de marché pour le recommerce, selon l'étude. Elle est suivie par OLX et LiveAuctioneers. Ebay (6), Fashionphile (7) et The RealReal (10) figurent également dans le top 10.
La mode et la beauté sont les secteurs où la progression se fait le plus sentir, avec une part de marché de 6,9 % d'ici à 2025. Selon le rapport, ceci reflète un changement d'attitude des consommateurs, qui accordent la priorité à la durabilité et aux principes circulaires. Les marques sont donc obligées d'adapter leurs modèles commerciaux en conséquence. L'un des moyens d'y parvenir est l'utilisation de passeports numériques via des codes QR et des étiquettes NFC, qui contiennent des informations importantes sur les matériaux, les processus de fabrication et la durabilité. Toujours selon le rapport, des places de marché comme Vinted et eBay prennent les devants en utilisant l'IA et la réalité augmentée, entre autres, pour améliorer et personnaliser les achats en ligne. Le volume brut des transactions a été ajusté dans le rapport en fonction des efforts de chaque plateforme en matière de développement durable. C’est ce qui explique que le score d'Amazon soit comparativement plus faible.
