Il existe un accord salarial pour le secteur du retail. Le personnel de supermarché reçoit une prime nette de 500 euros, liée à la situation de crise. Un montant supérieur à celui d'autres secteurs, qui s’élève par exemple dans le non food à 250 euros.
Les négociations salariales dans le secteur du retail, secteur d'activité offrant le plus d'emplois en Belgique, se sont achevées. Les salariés travaillant en supermarché perçoivent une prime corona de 500 euros. Dans le secteur du non alimentaire, où il y a eu à la fois des gagnants et de grands perdants, seules les entreprises de distribution qui ont réalisé des bénéfices en 2019 et en 2020 se voient contraintes de verser à ses employés une telle prime. Elle est cependant deux fois moins importante que celle des supermarchés, puisque celle-ci s’élève à 250 euros. Un accord approuvé par tous les syndicats. « Nous sommes satisfaits de cet accord. Le seul point négatif, c’est que nous n'avons pas été en mesure d'obtenir une prime corona plus élevée et pour un plus grand nombre de personnes », déclare Kristel Van Damme de chez ACV Puls. « Il y a des entreprises qui ont très bien réussi pendant la crise Covid – je pense notamment à Ikea – mais dont le personnel doit se contenter d’une prime inférieure. »
L'accord prévoit également une augmentation de salaire brut de 10 euros par mois. « Ce n'est pas beaucoup, mais nous sommes liés par la norme salariale. Par conséquent, une augmentation de salaire plus importante n'est pas possible », explique Kristel Van Damme. Selon la syndicaliste, de bons accords ont tout de même été conclus du côté du crédit-temps, de la pension, mais aussi pour les interventions de frais de transport, de formation et de garde d'enfants. Les syndicats et les employeurs souhaitent également discuter ensemble de l'avenir du secteur. « Nous examinons, entre autres, l'impact du commerce électronique. »
