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Écologiques, économiques, pratiques… Les achats « sans emballage » jouissent d’une perception « exclusivement » positive auprès des consommateurs, du moins ceux qui les ont peu ou pas encore testés, ressort-il d’une récente étude réalisée dans le cadre d’un mémoire de fin d’études à la VUB.
Dans son mémoire de Master en sciences économiques appliquées intitulé « Perceptions des consommateurs belges néerlandophones à l'égard des achats sans emballage » (VUB), Laetitia Torck a pu établir que ce type de produits bénéficie d’un a priori très positif de la part des consommateurs. Même s’il convient d’emblée de souligner que l’étude qui a permis d’arriver à une telle conclusion ne s’est intéressée qu’aux seuls consommateurs flamands, et qui plus est, ceux qui n’avaient encore que peu voire pas du tout recouru à ces articles. Autres limites de l’étude pointées par son auteure : un échantillon limité en taille et une méthodologie qui ne prend pas en compte des variables comme l'âge, la structure familiale, le niveau d'éducation, le revenu ou encore d'autres facteurs démographiques. Malgré tout, l’ouvrage éclaire sur un sujet relativement peu documenté et invite les différents acteurs concernés à s’inspirer de ses conclusions et à pousser les recherches plus avant.
« Il est clair que les achats sans emballage sont perçus comme les plus respectueux de l'environnement et les moins chers », peut-on notamment lire dans les conclusions du mémoire. « D'abord, parce que la plupart des personnes interrogées l'ont indiqué. Et ensuite, parce qu'aucun des autres matériaux d'emballage n'est perçu comme écologique et bon marché dans la même mesure. En outre, les consommateurs perçoivent également l'absence d'emballage comme légère, pratique, ‘scellable’, esthétique, réutilisable, recyclable, hygiénique, conviviale, facile à conserver et à stocker. » Notons que deux matériaux d'emballage sont tout de même perçus de la même manière que les achats sans emballage pour un certain nombre des attributs précités, à savoir le bambou et le métal. « En revanche, le papier, l'isomo (polystyrène, NDLR) et le plastique ne présentent pas ou peu de similitudes significatives en termes de perception. »
Selon Laetitia Torck, il découle de ces conclusions un certain nombre de recommandations pertinentes pour les retailers, les décideurs politiques et les marques en général. « Tout d'abord, la plupart des attributs positifs peuvent être utilisés dans leurs stratégies et décisions politiques visant à promouvoir les achats sans emballage et leur acceptation par une large population », note-elle à la fin de son mémoire, en particulier l’impact sur l'environnement et le coût. « Pour les retailers, il est intéressant de confirmer les perceptions, par exemple en plaçant les produits emballés à côté des produits non emballés dans les rayons et en expliquant la différence de prix », poursuit l’auteure. « En outre, il est essentiel que les parties prenantes susmentionnées fassent preuve de transparence à ce sujet dans leurs communications. Si, après avoir fait l'expérience des achats sans emballage, les consommateurs se rendent compte que leur perception n'est pas aussi positive qu'ils le pensaient au départ, l'acceptation et l'intégration de ces achats dans leurs habitudes quotidiennes seront plus difficiles. »
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