Publi-reportage « Notre Intermarché de Givry, c’est toute notre vie »

Chefs d’entreprise indépendants depuis 2010, Muriel et Renaat Desamber s’impliquent corps et âme dans leur magasin de Givry, situé près de Mons. Après plusieurs mois de travaux, ils viennent d’ailleurs de rouvrir un magasin flambant neuf de 1670 mètres carrés, dont la moitié de la surface est dédiée aux rayons frais.

Vous étiez actifs dans le secteur de l’Horeca avant d’arriver chez Intermarché. Pourquoi avez-vous décidé de changer de vie ?

Muriel Desamber : Entre 1994 et 2009, mon mari et moi avons géré une poissonnerie ainsi qu’un restaurant à Florenville, à quelques kilomètres de l’abbaye d’Orval. Nous souhaitions changer notre quotidien et, vu que le secteur de la grande distribution présente pas mal de similitudes avec celui de la restauration, nous avons frappé à la porte d’Intermarché. Nous sommes devenus chefs d’entreprise indépendants en 2010, avec l’idée de gérer un Intermarché dans la province de Luxembourg. A l’époque, trois implantations étaient possibles : Liège, Cuesmes ou Givry. Nous avons opté pour Givry car nous avons été séduits par sa campagne et ses paysages. Nous avons ouvert notre magasin en 2010 sur une surface de 620 mètres carrés de vente.

Pourquoi avez-vous choisi d’entrer chez les Mousquetaires plutôt que dans une autre enseigne ?

Renaat Desamber : Chez Intermarché, les Chefs d’entreprise indépendants, appelés également « adhérents », prennent ensemble des décisions pour tout le groupe. Cette implication se concrétise par la prestation d’un tiers-temps au siège social d’Intermarché, basé à Louvain-La-Neuve. Cette implication apporte énormément de diversité, un échange d’idées, etc. Un ancien comptable devenu adhérent peut par exemple s’occuper de l’aide à la gestion des nouveaux adhérents tandis qu’un ancien boulanger peut par exemple développer un nouveau concept de boulangerie. Si j’ai un problème de logistique ou d’achat, il y a toujours quelqu’un pour m’aider. Pour ma part, j’ai occupé un tiers-temps à la direction commerciale d’Intermarché. Avec d’autres adhérents, nous avons développé la politique de prix bas et travaillé sur le nouveau concept commercial. Depuis quelques mois, j’ai mis mon tiers-temps entre parenthèses pour repenser complètement l’aménagement de notre magasin. D’autre part, signalons qu’Intermarché dispose de bons produits, notamment grâce à une soixantaine d’unités de production situées en France.

Vous avez rouvert votre magasin le 13 septembre dernier après plus de six mois de travaux. Que souhaitiez-vous faire ?  

Renaat Desamber : Nous avions déjà opéré un agrandissement il y a quelques années mais pour cette rénovation, la surface a quasi doublé pour atteindre aujourd’hui 1670 mètres carrés de vente. Il y a environ cinq ans, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait faire évoluer le concept. Nous avons beaucoup discuté entre collègues, imaginé des aménagements et même visité des concepts à l’étranger, notamment en Italie et au Japon. Nous avons eu le soutien logistique du siège, tant grâce aux adhérents qu’aux salariés et cadres de la structure centrale.

L’une des surfaces les plus impressionnantes de votre magasin est le frais, spacieux et résolument moderne. C’est aujourd’hui le point fort de votre nouveau magasin ?

Renaat Desamber : Absolument, plus de la moitié de la surface de notre magasin est dédiée au frais. Nous venons de la restauration et nous estimons qu’une personne qui rentre dans notre magasin doit être attirée par les odeurs et les beaux produits. Nous avons notamment développé une partie traiteur, où deux cuisiniers réalisent sur place des plats à base de produits que nous achetons. Nous avons mis en place une partie de découpe de fruits et légumes, destiné également à faire des soupes. Nous mettons un point d’honneur à proposer des produits qui ne se retrouvent pas ailleurs. Nous proposons par exemple de la viande maturée dans notre boucherie et nous avons installé un homarium.

Hormis le frais, vous avez développé d’autres concepts. Quels sont-ils ?

Renaat Desamber : Nous avons installé une jardinerie, qui permet aux clients d’acheter des plantes d’intérieur ou d’extérieur. Nous avons également mis en place un espace restauration, qui offre la possibilité de prendre un café, un lunch à midi ou même un morceau de tarte l’après-midi. Je suis un passionné de vin, je me suis également fait plaisir en proposant une cave à vins, vitrée et accessible sur demande, où sont entreposés de grands crus. Nous souhaitions également innover au niveau du service, en lançant notamment un système de caddie to caddie au niveau des caisses. Cela permet au caissier de scanner vos produits pour les mettre dans un autre caddie, ce qui convient à notre clientèle âgée. Par ailleurs, le passage est large, ce qui rend l’espace agréable.

En termes d’infrastructures, vous avez également misé sur les économies d’énergie et la mobilité. Comment cela se concrétise-t-il ?

Renaat Desamber : Nous avions déjà installé 400 panneaux solaires sur notre toit et nous venons d’introduire un dossier pour l’installation de 300 à 400 nouveaux panneaux. Par ailleurs, nous avons condamné la cuve à mazout et nous récupérons la chaleur émise par nos frigos pour chauffer notre magasin. Nous avons installé des détecteurs de mouvement dans les bureaux : les lumières s’éteignent automatiquement quand personne n’est dans le bureau. Nous récupérons également l’eau de pluie. Au niveau mobilité, Nous avons ajouté vingt places de parkings, huit bornes électriques et proposons également 4 pour les personnes à mobilité réduite et 2 pour les familles.

Les concepts que vous avez mis en place sont assez inédits pour un Intermarché. Dans quelle mesure avez-vous eu le champ libre ?

Muriel Desamber : Nous avons dû premièrement expliquer chaque concept, montrer les plans et passer devant différentes commissions, composées d’adhérents, pour obtenir une validation. Étant donné que nous venons de l’Horeca, je pense que les autres adhérents ont eu confiance dans nos choix. Le magasin est ouvert depuis seulement deux semaines, il est donc encore tôt pour estimer l’impact sur les ventes mais nos clients sont agréablement surpris de ce nouvel agencement. Nous pensons que d’autres adhérents vont lancer des « concepts » similaires aux nôtres. Depuis notre ouverture, le 13 septembre dernier, nous avons eu la visite d’autres adhérents ainsi que la concurrence, toujours avec sympathie et bienveillance. Si nous étions une autre enseigne, je ne pense pas que nous aurions eu une telle liberté pour développer notre magasin.