#2 A côté des géants des produits d’entretien et lessive comme Henkel et Procter & Gamble, de petites entreprises belges développent une gamme locale “nouvelle génération”. Découvrez-les dans notre mini-série. C’est à présent au tour de Superzero.

Le passage à la grande distribution, la start-up bruxelloise Superzero l’a déjà franchie il y a peu en proposant des produits de lessive, de nettoyage multi-usages ou encore d'adoucissant en vrac. La start-up propose en plus une sorte de dispositif/distributeur grâce auquel le client peut, en magasin, verser les produits d’entretien dans sa propre bouteille. Cette solution est en somme une alternative aux meubles vrac d’Ecover, autre entreprise belge, désormais tombée dans le giron du géant américain SC Johnson. Les produits Superzero (anciennement Eco-Tap) sont aujourd’hui présents dans des chaînes spécialisées comme Ekivrac et Sequoia, mais également dans le Bio-Planet (Colruyt Group) nouvelle génération de Braine-l’Alleud, quelques franchisés Delhaize (l’enseigne au lion mise toutefois sur la solution Ecover au niveau du réseau intégré), et depuis mai dernier dans quatre Carrefour intégrés, en phase de test.

“Notre gros atout par rapport aux grandes entreprises est de proposer une solution circulaire”, souligne Olivier Potvin, créateur de cette start-up bruxelloise fondée en 2019. “Nos produits, composés à 99% des produits naturels, sont réalisés dans une entreprise de travail adapté, sous forme de bidons de 20 litres. Ces bidons sont ainsi stockés en magasin dans notre distributeur et les clients se servent en versant le liquide dans leur propre contenant. Une fois que le bidon est vide, nous le ramenons chez notre producteur, qui le remplit à nouveau. La boucle est bouclée, nous ne créons pas de déchets.” L’entrepreneur ne craint-il pas que cette solution innovante et tendance ne soit copiée par les géants du secteur ? “Peut-être, mais nous ne devons pas voir cette potentielle arrivée comme une mauvaise nouvelle”, estime Olivier Potvin. “Le jour où les grands groupes se lanceront dans le vrac, l’ensemble du marché, dont nous, bénéficiera d’une bonne communication. Le vrac n’a pas toujours une bonne image : certains gérants de magasins estiment que le vrac occasionne encore trop de saleté, que cela implique un minimum de gestion en magasin, sans oublier les potentielles pannes. Le jour où les grands groupes investiront dans le vrac, nous aurons par ailleurs déjà créé tout un réseau de distribution, nous ne repartirons clairement pas de zéro.”

LaverVert

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