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Petite victoire tardive pour les syndicats ACV et BBTK : le tribunal de Gand a confirmé, tout comme une précédente décision prise par un juge de Nivelles, que leur droit de grève avait été bafoué.
Le conflit social chez Delhaize a longtemps donné lieu à des blocages et des grèves, dont la fréquence et l'intensité ont largement diminué. En partie parce que Delhaize a envoyé des huissiers pour lever les blocages et permettre aux collaborateurs de se rendre au travail malgré les piquets. C'est ce qui s'est passé début mai à Ledeberg, un quartier de Gand, où un huissier était intervenu et où plusieurs militants syndicaux avaient été emmenés au poste de police. Delhaize avait saisi plusieurs tribunaux à travers le pays pour interdire les blocages par le biais d'une pétition unilatérale. Cette procédure permet à un juge de prendre une décision en un jour, sans entendre la partie adverse. C'est ce qui s'est passé, mais les syndicats ont alors déposé une plainte. Le juge de Gand leur donne à présent raison, après que le tribunal de Nivelles ait fait de même la semaine dernière : leur droit de grève a été bafoué et ils sont autorisés à reprendre l'action. Reste à savoir si cela changera grand-chose. Delhaize, quant à lui, a déposé une pétition nationale, selon un représentant syndical. En puis il n'y a plus beaucoup de volonté de faire grève, en particulier en Flandre. Plus d'unanimité pour l'instant non plus parmi les syndicats sur la direction à prendre. Certains pensent que le temps des actions dures est révolu et qu'il faut amener Delhaize à la table des négociations, d'autres ne veulent pas en entendre parler parce que Delhaize lui-même n'est pas assez flexible.
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