+ Plus Un score, mais lequel ?

L’affichage environnemental a fait son apparition avec l’Eco-Score, récemment adopté par Colruyt, Lidl, et bientôt Carrefour. Mais tout le monde n’est pas convaincu par sa méthode, à commencer par Glimpact, une entreprise française également implantée en Belgique, qui lancera fin septembre une app fournissant elle aussi un score environnemental.  Sa particularité ? Contrairement à l’Eco-Score, ce score se base sur la très rigoureuse méthode PEF validée en 2018 par l’Europe.

“La transition écologique sera une vaste farce si nous n’adoptons pas tous la même méthode demesure et les mêmes leviers d’action !” Christophe Girardier ne mâche pas ses mots. Le CEO de Glimpact est de longue date impliqué dans le durable. La publication en août du dernier rapport du GIEC ne l'a pas laissé indifférent. “Pour la première fois, l’hypothèse de la disparition humaine à un horizon assez rapproché est évoquée par les scientifiques. La situation est telle qu’elle mériterait la convocation d’un Conseil de sécurité environnemental, sur le modèle de ce qui existe à l’ONU.” Ceci, il ne peut que le souhaiter. Mais il n’a pas attendu pour poser des actes concrets, en fondant en 2019 Glimpact, une société française, mais dont les bureaux de R&D sont installés à Bruxelles. Pourquoi ces racines belges ? Son associé, co-fondateur de l’entreprise, est Michael Ooms, un ingénieur agronome belge. Et puis la Belgique héberge ou est proche des centres de décision de grands producteurs, et elle abrite le siège de l’Union Européenne.