Plus de la moitié des belges souhaitent pouvoir jeter leurs déchets d'emballage dans les magasins. Cela ressort d'une étude iVOX commandée par Lidl. 43% des belges affirment qu'ils essaient lors de leurs achats de choisir les produits avec le moins d'emballage en plastique. Mais pour une personne sur trois, le shopping sans emballage n’est pas envisageable.
La lutte contre le plastique a sérieusement repris avec différentes actions contre l'utilisation du plastique et la campagne de sensibilisation « mai sans plastique ». Dans ce contexte, Lidl a effectué une étude iVOX auprès de plus de 1.000 Belges. Il en résulte que 72% pensent que les supermarchés devraient prendre des mesures urgentes autour du plastique. Par exemple, plus de la moitié (53%) souhaitent pouvoir laisser leurs déchets d'emballage dans le magasin.
La plupart des grands magasins ont une obligation de reprise depuis plusieurs années. « Dans toutes nos nouvelles filiales, il y a des poubelles à la sortie pour la collecte sélective où les clients peuvent laisser des emballages secondaires, comme celui entourant les bouteilles de lait. Nous les avons placées spécifiquement de manière visible, justement pour offrir cette opportunité aux clients » déclare Philippe Weiler, responsable durabilité Lidl Belgique. Toutefois, l’enseigne constate que ses clients n’en font encore que peu usage.
Produits sans plastique
43% des Belges affirment qu'ils essaient lors de leurs achats de choisir les produits avec le moins d'emballage en plastique. Les Francophones (49%) disent le faire plus souvent que les Néerlandophones (39%). Le sac en plastique devrait également totalement disparaître pour 62% personnes sondées. A contrario, 20% des Belges trouvent plus pratique que les magasins continuent à les vendre à la caisse.
La moitié (50%) des Belges a également exprimé son intérêt pour le shopping sans emballage. Cela est particulièrement le cas pour les Francophones (56% contre 45% des Flamands) et les personnes hautement qualifiées (60% contre 44% des personnes peu qualifiées). Alors qu'un Belge sur trois trouve cela peu pratique.
Lidl, comme d’autres retailers, travaille depuis un certain temps sur la réduction du plastique. À partir de septembre, il ne vendra plus de sacs en plastique à la caisse. Une économie de 200 tonnes de plastique par an. La chaîne de supermarchés veut également traiter 20% de plastique en moins dans ses propres emballages d'ici 2025 et s'assure que tous les emballages en plastique soient recyclables à 100%. Ils représentent maintenant 90% de la gamme totale des produits. Depuis cette année, tous les emballages en papier et en carton sont également 100% durables. Malgré ces mesures, la chaîne veut nuancer le discours autour du plastique.
«Tout le monde est d'accord que nous devrions utiliser moins de plastique. Mais le plastique en tant qu'emballage est toujours utile dans de nombreux cas aujourd'hui, par exemple pour éviter la détérioration et empêcher encore plus le gaspillage alimentaire. Par exemple, un concombre enveloppé dans une feuille de plastique peut être conservé trois fois plus longtemps. Ce que beaucoup oublient, c'est que l'impact climatique de l'emballage est dans la plupart des cas très inférieur à celui de la nourriture gaspillée. Mais le gros inconvénient : quand le plastique finit dans la nature, les dégâts sont très importants. C'est pourquoi, en tant que chaîne de supermarchés, nous devons rechercher les emballages les plus intelligents tout en sensibilisant nos clients aux déchets » conclut Philippe Weiler.