AB InBev
-
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
-
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
-
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
AB InBev
Le géant belgo-brésilien de la bière AB InBev a dévoilé cette semaine des résultats trimestriels « encourageants », avec notamment un chiffre d’affaires et des bénéfices qui ont augmenté plus que prévu, malgré une nouvelle légère baisse des volumes.
AB InBev a bouclé le premier trimestre de 2024 sur un chiffre d’affaires de 14,55 milliards de dollars (13,49 milliards d’euros), en hausse de 2,6% par rapport à la même période un an plus tôt, assorti d’un excédent brut d’exploitation (EBITDA) de 4,99 milliards de dollars (+ 5,4%) ou 4,63 milliards d’euros. En outre, la marge bénéficiaire du groupe brassicole a augmenté de 90 points de base pour atteindre 34,3%, tandis que le bénéfice par action (BPA) sous-jacent a été de 0,75 USD, soit 10 cents de plus qu’au premier trimestre 2023 (+ 16%). Enfin, le bénéfice sous-jacent (bénéfice attribuable aux porteurs des capitaux propres d’AB InBev hors éléments non-sous jacents et hors impact de l’hyperinflation) s’est élevé à 1,51 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros), 1,31 milliard USD (+ 15,26%). Petite ombre à ce tableau, les volumes ont reculé de 0,6%, les volumes de bières enregistrant un recul de 1,3% contrebalancé par une hausse de 3,5% des volumes « non-bières ». Au niveau géographique, la croissance des volumes dans les régions « Amériques du centre », « Amérique du Sud », « Afrique » et « Europe » a été atténuée par les (contre-)performances en « Asie-Pacifique » et en « Amérique du Nord ». Cela signifie donc que la croissance d’AB InBev au premier trimestre est exclusivement venue des augmentations de prix et des réductions de coûts.
À noter qu’aux États-Unis, si le ‘bad buzz Dylan Mulvaney’ est toujours loin d’être oublié, ses effets sur les ventes d’AB InBev semblent toutefois progressivement s’atténuer. Au 1er trimestre 2024, les produits y ont, certes, encore diminué de 9,1% par rapport à un an auparavant, mais la baisse était encore de 17,3% au 4e trimestre 2023. Rayon ‘bad buzz’ toujours, le géant belgo-brésilien entend également tourner définitivement la page coronavirus, les ventes de sa bière Corona repartant de l’avant en Europe, tandis que la Corona Cero sera le sponsor brassicole mondial officiel des prochains Jeux olympiques cet été.
« La force de la catégorie bière, notre empreinte mondiale diversifiée et le maintien de la dynamique de nos méga-marques nous ont permis de réaliser à nouveau une croissance généralisée des produits et des bénéfices au cours de ce trimestre », a commenté le CEO d’AB InBev, Michel Doukeris. « Nous sommes encouragés par nos résultats pour commencer l’année, et l’exécution cohérente assurée par nos équipes et partenaires renforce notre confiance dans la réalisation de nos ambitions de croissance pour 2024. » Sur l’ensemble de l’année, le géant brassicole table notamment sur une hausse de l’EBITDA comprise entre 4 et 8%. AB InBev prévoit en outre des dépenses nettes d’investissement qui atteindront de 4 à 4,5 milliards de dollars.
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: