Publi-reportage Coöperatie Hoogstraten : une union de savoir-faire

Voilà 90 ans que Coöperatie Hoogstraten propose des produits artisanaux frais. Sa mission est plus que jamais d'actualité. La crise sanitaire a stimulé la consommation de produits sains, sûrs et savoureux, mais l'intérêt croissant pour la durabilité en général n'est pas sans influence, loin s'en faut. Nous avons interrogé Hans Vanderhallen sur la pertinence de la structure organisationnelle, les défis et les ambitions de la coopérative qu'il dirige.

Travailler en coopérative, une question de gènes 

“Notre structure organisationnelle fait ses preuves depuis 90 ans”, affirme d’entrée de jeu Hans Vanderhallen. “L'idée première n'a pas changé : un groupe d'entrepreneurs poursuit un même objectif, partage une vision commune et collabore dans le respect de chacun. Notre déclaration de mission est parfaitement explicite : façonnons ensemble un avenir durable pour les fruits et légumes frais grâce à notre savoir-faire et à la qualité de notre service.”

La coopérative compte environ 220 membres et est la deuxième plus importante de Belgique. Ses produits phares sont les fraises, les tomates et les poivrons. Mais c'était différent autrefois. “Hoogstraten était connu pour la culture des cornichons. Achetez un terrain, mettez-y des cornichons et votre terrain à bâtir est payé”, disait-on à l'époque. “C'était une culture très rentable jusqu'à ce que, pour toutes sortes de raisons, elle se déplace vers l'est. Cela prouve qu'une coopérative doit être flexible et ne jamais cesser d'évoluer pour pouvoir répondre aux changements, qu'il s'agisse des besoins du marché ou des circonstances. Ces dernières années, nous avons montré que nous étions capables de nous adapter.”

L'unité dans la diversité 

Il n'est pas facile pour une coopérative de poser des choix car si les membres partagent un même objectif, ce sont des entrepreneurs distincts. “C'est vrai mais tous connaissent leur métier et s'y investissent corps et âme. Nous sommes différents mais nous respectons l'individualité de chacun. Nous tirons tous dans le même sens et partageons les mêmes valeurs : croissance, développement, engagement et intégrité.”

Pour obtenir des succès et surmonter les difficultés mais aussi, bien entendu, approvisionner rapidement et efficacement les retailers et les consommateurs dans toute l'Europe, une bonne coopération entre les membres est essentielle. Avec le meilleur de ce que chacun a à offrir. De la même manière, grâce notamment au partage des connaissances et aux innovations qu'il génère, la coopérative fait le lien entre l'offre et la demande, les exigences du retail d'un côté celles des consommateurs de l'autre.

La crise sanitaire a ravivé l'intérêt pour les produits locaux et, aujourd'hui, les consommateurs accordent davantage de valeur à l'authenticité du produit. “Nos fraises en sont le meilleur exemple. Le code QR figurant sur les plateaux en carton renseigne le nom du producteur ce qui permet aux consommateurs d'avoir un aperçu des coulisses de son travail. Le nombre de recherches effectuées via notre 'module producteurs' a augmenté de 48 % !”

La recherche orientée sur la pratique 

Tout n'est pas nécessairement rose pour autant. La situation économique a fait grimper les coûts de l'énergie, des engrais et des emballages. Les modes de consommation changent. Et puis il y a le décret sur l'azote, le plan d'action lisier, les exigences en matière de durabilité, etc. Autant de facteurs sur lesquels le secteur lui-même n'a généralement aucune prise. “La coopérative s'est pleinement investie dans les questions sur lesquelles nous avons un impact. La transformation constante est propre à notre secteur. Nous devons continuellement chercher des réponses à des questions qui ne se posaient pas auparavant. Le savoir-faire artisanal ne suffit pas pour y parvenir. Mais nous y arrivons grâce à notre expertise et à l'union de nos forces.”

La coopérative ne manque effectivement pas d'expertise. Elle collabore étroitement avec le Proefcentrum Hoogstraten vzw, un centre de recherche qui s'appuie avant tout sur la pratique et s'est spécialisé dans les fraises, les tomates et les poivrons. “Le centre ne mène pas ses recherches scientifiques retiré dans une tour d'ivoire. Il travaille en étroite collaboration avec les producteurs, le secteur au sens large et les politiques. Cette approche lui permet de fournir des conseils concrets et de les appliquer dans la pratique.”

Les membres partagent également leurs connaissances et leurs expériences entre eux, par exemple sur la culture des tomates. Comment obtenir le maximum de puissance des lampes ? Quelle est la densité optimale de plantation par mètre carré ? En partageant les réponses à ces questions, les producteurs se renforcent mutuellement.

Home of Quality

La durabilité – au sens large – a toujours été un élément clé pour la coopérative, bien avant qu'elle ne devienne un mot à la mode. “Le profit n'est pas tout. Une entreprise saine comme Hoogstraten a le souci de ses collaborateurs, de ses partenaires et de la planète. Avec notre label de qualité ‘Hoogstraten, Home of Quality’, nous nous efforçons d'être l'expert absolu en matière de fruits et légumes durables. Façonner le secteur nous tient à cœur.”

Cela signifie se conformer aux normes de l'entreprenariat responsable, avec le moins d'impact négatif possible sur l'environnement et avec la plus grande attention possible au bien-être des collaborateurs. Les producteurs occupent également une place importante dans la chaîne de la durabilité. Ils font beaucoup d'efforts pour minimiser leur empreinte et la coopérative les soutient dans leur démarche, notamment par des conseils et des formations, mais aussi par l'innovation et le bon sens (paysan).

Enfin, pensons aussi aux consommateurs : ils sont, à juste titre, critiques à l'égard des produits, de leur provenance et des méthodes de fabrication. La coopérative leur promet un produit de qualité et en apporte la preuve. 

Tous ces efforts sont-ils payants ? Absolument ! “Chaque légume et chaque fruit est la preuve savoureuse d'un partenariat fructueux”, conclut Hans Vanderhallen.