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Selon une enquête de Het Belang van Limburg réalisée auprès de six enseignes de supermarchés, de nombreux points de vente autorisent encore trop souvent les chèques-repas pour l’achat de produits non-alimentaires. La Vouchers Issuers Association (VIA) admet qu’aucun contrôle n’a été réalisé, mais elle entend bien aujourd’hui prendre des mesures.
La loi stipule que les clients ne peuvent faire usage de chèques-repas que pour des repas ou des aliments. Het Belang van Limburg a voulu testé si elle était bien appliquée partout… Dans le cadre de leur enquête, les journalistes ont donc acheté un sachet de chips et des mouchoirs dans différents supermarchés et ont demandé à payer avec leur carte Sodexo. Résultat? Cinq supermarchés sur six ne respecteraient pas l’interdiction de vendre du non-alimentaire lorsque le client paie avec des chèques-repas.
Une étude à prendre toutefois avec des pincettes. Ainsi, chez Lidl, ils sont parvenus à deux reprises à payer via chèque-repas, et ce, malgré le fait que le caissier ait fait remarqué que cela était interdit. « Mais tu as de la chance que je sois là », ont-ils pu entendre de sa bouche… Une information que le journal a fait remonté à Lidl et a laquelle Julien Mathieu, porte-parole, a réagit soulignant qu’à l’avenir, Lidl introduira un système de caisse automatisé. « Pour l'instant, nous sommes dans une phase de test, mais à partir du début de 2020, nos caisses enregistreuses indiqueront automatiquement ce qui est alimentaire et ce qui ne l'est pas. Par exemple, le client devra automatiquement payer pour des produits non alimentaires d'une manière différente qu'avec des chèques-repas » indique-t-il.
Les journalistes ont également pu payer leurs mouchoirs avec des chèques-repas chez Aldi, Albert Heijn, Colruyt et Delhaize.
Chez Carrefour, on affirme travailler avec un système de caisses automatisées depuis un certain de temps déjà. « Nos produits sont codés à l’avance. Nos caisses récupèrent automatiquement ces codes, et nos caissiers n’ont ici aucune influence » explique Baptiste Van Outryve, porte-parole de Carrefour.
La Vouchers Issuers Association (VIA) indique toutefois que la plupart des retailers dans notre pays respectent la loi. Toutefois, ni VIA ni le ministère fédéral compétent n'ont effectué de vérifications. "Il se peut que les commerçants doivent encore adapter leurs systèmes de caisse enregistreuse, ce qui exige du temps, de l'argent et de la formation du personnel. Il est dommage que les grandes chaînes de supermarchés qui disposent des ressources le permettent. Nous allons nous adresser aux commerçants et leur rappeler la bonne procédure", conclut Olivier Bouquet, président de VIA, à Het Belang van Limburg.
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