Eco-Tap propose des produits domestiques en vrac
- Eco-Tap permet aux produits domestiques liquides de disposer d’un distributeur propre
- L'initiative se veut 100% belge
- Projet d'avenir ? Se tourner vers les produits corporels
Eco-Tap
Eco-Tap
Dans un contexte où la question écologique est désormais centrale, de plus en plus de produits sont proposés en vrac. C’est aussi le cas pour les produits domestiques liquides qui disposent désormais d’un distributeur adapté.
Le distributeur Eco-Tap semble séduire la grande distribution. « Simple, propre, efficace et abordable », la machine brevetée a été inventée par Olivier Potvin et Arthur Peemans. Ce distributeur automatique délivre des produits domestiques écologiques en vrac, à savoir : lessive, adoucissant, liquide vaisselle ainsi que différents nettoyants pour toutes surfaces. Le tout certifié 100% made in Belgium. « C’est la combinaison des deux qui nous permet d’être 100% zéro déchet, tant pour le contenant que pour le contenu », précise Arthur dans les pages de Trends-Tendances. « C’est le cœur de notre Eco(Tap)système. »
Les points clés de l’initiative ?
Dans la pratique, les produits sont stockés dans des bidons de 20 litres à l’intérieur du distributeur. Une fois vides, ils sont renvoyés au producteur, basé en Flandre, qui s’occupe de les nettoyer et les remplir à nouveau. Il en va de même pour le consommateur qui dispose d’un contenant Eco-Tap, réutilisable jusqu’à 50 fois. Actuellement, 15 machines sont disponibles au sein de différents AD Delhaize et Carrefour Market. « Les grands distributeurs sont très demandeurs. Ils offrent un service facile, propre et efficace que leurs clients ne s’attendaient pas à trouver chez eux et ça les séduit », déclare Olivier Potvin.
Deux formules sont pour le moment proposées aux clients : un leasing du distributeur ou une mise à disposition gratuite avec une marge plus réduite sur les ventes. « Nous ne vendons cependant pas le distributeur. Pour garantir l’expérience utilisateur, nous voulons garder le contrôle sur la provenance des produits et la maintenance. » Étendre le projet n’est pas exclu : « Nous aimerions aussi développer une gamme de produits corporels. En terme de chiffres, nous avons réalisé une première levée de fonds de 300.000 euros auprès de BeeFounders et de Finance&invest.brussels. Nous espérons atteindre le break-even en 2021 et un chiffre d’affaires d’un million d’euros dans les deux ans. Pour cela, il nous faudra installer 400 distributeurs, qu’on aimerait faire fabriquer par des entreprises de travail adapté », expliquent les deux fondateurs.
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