iStock
-
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
-
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
-
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
iStock
L'inflation des denrées alimentaires dans notre pays se poursuit, les prix en novembre étant en moyenne de 18% supérieurs à ceux de l'année précédente. Les crevettes grises, les feuilles d'aluminium et les frites surgelées, notamment, sont devenues nettement plus chères. C’est la conclusion que pose Test-Achats, qui juge les hausses inquiétantes.
Le pic d'inflation est derrière nous, notamment en ce qui concerne les prix de l'énergie, mais l'inflation des produits alimentaires continue de croître. Selon Test-Achats, les achats de produits alimentaires sont en moyenne 18 % plus chers qu'il y a un an. Les crevettes grises sont devenues jusqu'à 61 % plus chères, le papier d'aluminium 50 %, les frites congelées 47 %. Pour l’étudier, l'organisation de consommateurs a examiné les prix d'environ 3 000 produits dans les magasins d'Albert Heijn, Carrefour, Colruyt, Cora, Delhaize, Aldi et Lidl sur une base mensuelle. Les produits laitiers sont devenus 24 % plus chers, les fromages jeunes (+37 %), le beurre (+33 %) et le lait demi-écrémé (+32 %) formant les cas les plus spectaculaires. Les lasagnes prêtes à l'emploi sont devenues 22 % plus chères. Les spaghettis (+41%), les concombres (+38%) et l'huile de friture (+37%) ont également connu une hausse considérable, tout comme les articles en papier (rouleaux de papier de cuisine, papier hygiénique, mouchoirs en papier, +41%). Pour les fruits, l'inflation reste quelque peu limitée, avec une augmentation moyenne de 7 %. Test-Achats se dit alarmé par les chiffres de l'inflation : ils sont les plus élevés que l'organisation de consommateurs ait jamais vus. En octobre encore, l'inflation des prix des supermarchés s'élevait à 15,31 %. Le fait que l'inflation des denrées alimentaires continue d'augmenter alors que l'inflation générale diminue est dû au fait que la hausse des prix de l'énergie est répercutée avec un certain retard sur les denrées alimentaires. Inversement, ce décalage s'applique également lorsque l'inflation générale diminue à nouveau.
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: