Partner content “J'ai fait le bon choix, celui du réseau où je ne serai jamais isolé”

Anthony Termini est un entrepreneur qui va vite. A 31 ans, ce jeune papa de 3 enfants n'a pas seulement derrière lui une jolie carrière. Il est aussi depuis décembre 2023 le chef d’entreprise indépendant d'un Intermarché situé à Braine-le-Comte. Et puisqu'il n'aime pas traîner en route, il vient de rénover de fond en comble ce magasin autrefois propriété du groupe Mestdagh. Les résultats suivent…

À quoi reconnait-on un futur entrepreneur ? Probablement à une curiosité, une envie de bouger, une audace qui n'est pas donnée à tout le monde. Pour Anthony Termini, cette envie-là se manifesta dès le lendemain de ses études, quand il partit travailler deux ans au Royaume-Uni, dans le secteur de la restauration. “Une chaîne de bistronomie voulait s'étendre en Grande-Bretagne”, explique-t-il, “et ils cherchaient des profils francophones pour coller au concept, jusque dans l'accent ! J'ai trouvé l'occasion excellente de me forger une première expérience.” Aussitôt dit, aussitôt fait ! Par la suite, le retour au pays natal correspond à un changement de secteur : cap sur la grande distribution. “J'ai rencontré deux affiliés Delhaize anversois, exploitant une quinzaine de magasins. Et j'ai entamé une belle collaboration avec eux, en assurant la gérance, en tant qu'indépendant, de 3 magasins : un Shop & Go à Overijse, et deux Proxy à Watermael-Boitsfort et Wemmel. De 2017 à mai 2023, j'ai fait mes armes, j'ai beaucoup appris au contact du terrain.” Anthony Termini a trouvé sa voie, et forme son projet : devenir lui aussi propriétaire d'un supermarché. 

Aussi, quand il apprend qu'Intermarché s'apprête à reprendre le réseau Mestdagh, et découvre que les Mousquetaires belges cherchent des chefs d'entreprise indépendants pour les rejoindre, il n'hésite pas à leur rendre visite. “Dès mes premières entrevues, le courant est vraiment bien passé. J'aurais très bien pu me tourner vers d'autres enseignes. Si j'ai choisi Intermarché, c'est parce que je me suis aussitôt senti très bien dans ce groupement où règne un esprit que je qualifierais volontiers de familial. Cela vous donne énormément de confiance, au moment de démarrer votre activité.  Je me suis lancé seul dans l'entrepreneuriat, mais je n'avais pas envie de me retrouver isolé dans mon magasin. Le modèle très spécifique d'Intermarché m'apportait tout le soutien du groupement, et de collègues bien placés pour conseiller ou donner un coup de main, puisqu'ils sont eux-mêmes passés par là. Mon choix en faveur d'Intermarché en a été facilité.” 

Une première année pour relancer la machine

Anthony Termini entame au mois de mai 2023 son parcours de formation qui s'achève six mois plus tard, fin octobre. Et comme il est décidément un entrepreneur qui va vite, il rachète dès le 4 décembre 2023 le magasin de la rue des Digues, à Braine-le-Comte, un ex-Mestdagh. Un choix qui n'allait pas de soi, puisqu'il y avait déjà un autre Intermarché dans la commune, celui qu'exploite le co-président d'Intermarché Belgique, Antoine Florival. “Ça ne m'a pas empêché de croire au potentiel de ce magasin, situé dans le centre, quand le supermarché d'Antoine est implanté au sud de la ville, tout comme le Colruyt. A l'exception du Comarché, les autres concurrents, Delhaize, Aldi et Lidl sont au contraire bien plus au nord.  Cette position centrale, et une surface plus grande de 100 m² me donnent les moyens de m'exprimer. Nous en avons parlé avec Antoine, et avons conclu qu'il y avait de la place pour deux Intermarché rentables à Braine-le-Comte.”

Il y avait pourtant du pain sur la planche pour réussir ce pari : le magasin repris à Mestdagh avait beaucoup dépéri commercialement. Son chiffre d'affaires faible ne permettait pas de couvrir les charges. Il était impératif de relancer le chiffre d’affaires pour repartir du bon pied. “Je n'ai pas perdu de temps pour tout changer. La boucherie ne faisait plus que 4 mètres, on l'a redimensionnée à 12 mètres. La logique qui régnait était dictée par la peur d'avoir trop de casse. Alors que chez Intermarché on se consacre plutôt à développer les ventes. J'ai changé le rayons fruits et légumes, en installant des meubles bas pour aérer un la zone d'entrée. Et puis il a fallu redynamiser les équipes, les encourager à remonter la pente tous ensemble. Ce qui s'est effectivement produit en 2024, avec une augmentation de chiffre d'affaires supérieure à 50 %.”

Après ce premier exploit, Anthony Termini ne s'est pas arrêté en si bon chemin : il a eu à cœur de transformer l'essai. 2024 avait permis de rôder le magasin, comprendre les attentes des clients et apprendre à collaborer avec son équipe. L'année 2025 serait l'année où il transformerait son magasin pour le mettre au niveau du très séduisant concept Intermarché. Il a fallu retourner voir la banque, qui a suivi. “Les dossiers des adhérents Intermarché bénéficient désormais d'une solide confiance : les banques ont pu constater les fortes progressions des magasins qui ont été transformés.”

Le magasin de notre jeune entrepreneur a ensuite fermé le 13 janvier 2025, pour rouvrir ses portes un mois plus tard, transfiguré, en reprenant toutes les lignes de forces de ce concept qui cartonne partout où il apparaît, avec quelques touches personnelles, comme un faux-plafond noir. Tout est neuf, de la façade au carrelage en passant par les meubles frigos ! “C'est un choc pour tout le monde : la clientèle est enthousiaste, et l'équipe est reboostée. Ce nouvel outil donne confiance en l'avenir, et prouve que j'ai bien tenu parole sur ce que j'avais annoncé. Quant au chiffre d'affaires, il a triplé lors du jour d'ouverture.” 

L'importance du facteur humain

Si Anthony Termini se consacre pleinement à son magasin totalement rénové, il n'a pas attendu pour prendre en charge un rôle dans le modèle du tiers temps pratiqué par le groupement, qui voit chaque adhérent prendre en charge une responsabilité au niveau de l’enseigne. Anthony a choisi d'intégrer la Direction Opérationnelle, dont l'équipe s'occupe, entre autres, de tout ce qui a trait aux implantations, à l’organisation de la formation des équipes et aux ouvertures. “C'est un pôle très important pour le moment : on a transformé et rouvert 35 magasins sur l'année 2024.” Lors de son tiers-temps, il profite des nombreuses interactions avec ses pairs, qui permettent de partager les conseils, les expériences, les bonnes idées. Et il confirme avoir trouvé chez Intermarché un modèle qui correspond à ses convictions de commerçant :  “Chez nous, les concepts ne sont pas développés par des gens dépourvus de pratique du terrain. Les décisions viennent d'abord du ‘carrelage’ et sont prise par les indépendants. Et puis j'apprécie aussi la liberté d'assortiment qui permet à chaque adhérent de mettre sa propre touche. Dans les réseaux des enseignes concurrentes, les franchisés sont souvent tenus de suivre l'assortiment à minimum 95 %. Chez nous, on est plus proches de 80 % en privilégiant notre centrale d’achats, ce qui me permet de jouer très largement la carte locale, avec des producteurs de Braine-le-Comte, celle des produits italiens en crèmerie et charcuterie, mais aussi dans les produits secs ou les produits d'hygiène.” 

Avant de prendre congé, nous glissons une ultime question : Anthony Termini est-il un entrepreneur heureux ? “Clairement oui ! Le magasin est bien reparti, et j'ai fait le bon choix, celui du réseau qui me correspondait le mieux. Un réseau en pleine spirale positive, le succès appelant le succès. Mais si l'aspect financier est important, il y a chez Intermarché une autre dimension. Quand on recrute nos futurs collègues, on le fait essentiellement autour du facteur humain. Qui est la personne en face de nous ? On va essayer de voir si elle est outillée pour faire ce métier et réussir, si elle partage des valeurs qui la feront porter le groupement avec nous. Et ça, c'est unique sur le marché.”