PUBLI-REPORTAGE « J’ai gravi tous les échelons chez Intermarché »

Nicolas Demets a commencé sa carrière professionnelle chez Intermarché en tant que chef de rayons, puis responsable de magasin et, enfin, chef d’entreprise indépendant de l’Intermarché de Bois-de-Villers depuis 2013. A l’occasion de la réouverture de son magasin, désormais flambant neuf, cet entrepreneur dans l’âme revient sur son parcours.

Quel a été votre parcours chez Intermarché ? 

J’ai démarré en 1999 à l’Intermarché de Gozée, dirigé par Martin Staelens. De 2001 à 2005, j’ai été responsable de plusieurs rayons. J’ai ensuite rejoint l’Intermarché de Mettet où je suis devenu responsable du rayon fruits et légumes pour ensuite devenir responsable de magasin adjoint. Par la suite, j’ai géré successivement, de manière quasi autonome, les Intermarché de Crisnée et de Saint-Servais. 

A quel moment et pourquoi avez-vous décidé de devenir chef d’entreprise ? 

J’ai souhaité devenir chef d’entreprise car le désir d’évoluer m’anime. En 2010, j’ai suivi le processus de recrutement puis de formation de chef d’entreprise proposé par Intermarché. Cette formation, d’une durée de six mois, alterne théorie au siège social et pratique dans plusieurs points de vente de notre enseigne. Cette formation est un must et m’a permis d’acquérir des connaissances sur l’ensemble des métiers en point de vente, mais aussi de développer mon réseau de contacts au sein du groupement. A ce moment-là, je ne savais pas encore dans quelle commune j’allais démarrer la nouvelle aventure Intermarché. En 2013, j’ai eu l’opportunité de racheter le magasin de Bois-de-Villers. C’était une excellente opportunité pour moi car cet Intermarché est situé à 10 minutes de mon domicile. Grâce aux services de la centrale, les futurs chefs d’entreprise peuvent souvent trouver un emplacement qui correspond à leurs critères.

Vous n’étiez pas au départ formé au management ou à la gestion. Avez-vous du suivre une formation spécifique avant de devenir chef d’entreprise ? 

Étant passé par quasiment tous les postes en magasin, j’ai pu acquérir une bonne expérience dans l’opérationnel. Puis, plus tard, lorsque j’ai été responsable de magasin, j’ai également renforcé mes acquis dans l’administratif et la gestion. Dans tous les cas, on apprend tous les jours, un chef d’entreprise doit jongler avec tous les métiers. Il m’arrive encore de réassortir les rayons si un membre de l’équipe est absent, tout en gérant en parallèle des contrats ou encore le côté financier. 

Chez Intermarché, les chefs d’entreprise participent à la codirection des services centraux. Pouvez-vous nous expliquer comment cela se passe ?

Deux jours par semaine, les chefs d’entreprise Intermarché se réunissent au siège social, basé à Louvain-la-Neuve, pour décider des grandes orientations de l’enseigne. C’est ce que nous appelons le tiers-temps. Personnellement, j’ai effectué un tiers-temps dans la filière achats/ventes fruits et légumes durant plus de cinq ans avant de rejoindre la logistique.

Vous n’étiez pas au départ formé au management ou à la gestion. Avez-vous du suivre une formation spécifique avant de devenir chef d’entreprise ? 

Étant passé par quasiment tous les postes en magasin, j’ai pu acquérir une bonne expérience dans l’opérationnel. Puis, plus tard, lorsque j’ai été responsable de magasin, j’ai également renforcé mes acquis dans l’administratif et la gestion. Dans tous les cas, on apprend tous les jours, un chef d’entreprise doit jongler avec tous les métiers. Il m’arrive encore de réassortir les rayons si un membre de l’équipe est absent, tout en gérant en parallèle des contrats ou encore le côté financier. 

Chez Intermarché, les chefs d’entreprise participent à la codirection des services centraux. Pouvez-vous nous expliquer comment cela se passe ?

Deux jours par semaine, les chefs d’entreprise Intermarché se réunissent au siège social, basé à Louvain-la-Neuve, pour décider des grandes orientations de l’enseigne. C’est ce que nous appelons le tiers-temps. Personnellement, j’ai effectué un tiers-temps dans la filière achats/ventes fruits et légumes durant plus de cinq ans avant de rejoindre la logistique.

Cette rénovation s’intègre dans une stratégie plus globale d’innovation chez Intermarché. En deux mots, quelle est cette stratégie ? 

En 2014, tous les chefs d’entreprise Intermarché se sont réunis afin d’échanger des idées autour d’un remodeling complet du concept commercial. Chaque chef d’entreprise a un background différent, certains viennent de l’alimentaire, d’autres de la logistique, du secteur bancaire, de l’industrie ou encore des services. Nous avons également visité bon nombre de concepts pour nous en inspirer. L’avantage chez Intermarché, c’est qu’un chef d’entreprise qui développe une nouvelle idée peut la tester. Si elle fonctionne, les autres chefs d’entreprise peuvent la dupliquer. Cette manière de fonctionner, à savoir partir du terrain pour aller vers le haut pour enfin redescendre vers le terrain, est une méthode propre à notre enseigne.

Que diriez-vous à une personne qui hésite à se lancer en tant que chef d’entreprise dans la grande distribution ?  

L’aspect humain est réellement important. Lorsque nous sommes confrontés à un problème pour lequel nous n’avons pas la solution, nous pouvons nous faire conseiller par les services centraux mais également par les autres chefs d’entreprise dans le cadre du tiers-temps ou via notre groupe de discussion commun. Par ailleurs, même si nous dépendons aussi d’un franchiseur, nous restons indépendants et donc autonomes. Honnêtement, je pense que je n’aurais pas pu suivre le même parcours dans une autre enseigne.