- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Au premier trimestre, le chiffre d’affaires du groupe Ahold a gagné 4,1% et atteint 11,8 milliards d’euros. Ce bond en avant est notamment lié à la progression des ventes en ligne qui représentent désormais 27% des ventes du groupe qui, lors de la présentation de ces chiffres, a également communiqué que la fusion avec Delhaize pourrait être achevée pour mi 2016.
Ahold a confirmé que 2016 s’annonçait sous les meilleurs auspices sur tous les marchés où il opère. La croissance du chiffre d’affaires est due aux « solides performances des magasins et à la forte progression continue des ventes en ligne. » La rentabilité est, elle aussi, en progrès : le bénéfice net se monte à 241 millions d’euros (+ 13%).
A taux de change constant, le chiffre d’affaires a grimpé de 3,5% à 11,8 milliards d’euros. L’impact des taux de change est grand dans la mesure où le plus gros du chiffre d’affaires est réalisé aux Etats Unis, soit 7,3 milliards d’euros (+ 4%). Le bénéfice d’exploitation y monte à 291 millions (+ 13,2%).
Aux Pays-Bas, Ahold a enregistré un chiffre d’affaires net d’un peu moins de 4 milliards (+ 4,9%). Le résultat opérationnel sous-jacent a fortement augmenté à 189 millions d’euros (13,9%). Selon l’entreprise, ce beau résultat est dû, entre autres, à une action avec des couverts. Chez Albert Heijn, tant le nombre de transactions que le volume ont augmenté.
Si le chiffre d’affaires des activités e-commerce aux Pays-Bas (Bol.com et AH.nl) a bondi de quelques 30%, celles-ci ne génèrent toujours pas de bénéfice. Le montant des pertes de Bol.com n’a fait l’objet d’aucune communication. L’entreprise affirme privilégier la croissance au profit.
“La fusion avec Delhaize progresse à grands pas et nous pensons pouvoir la clôturer pour mi 2016. L’esprit de coopération qui s’est installé en vue d’atteindre cet objectif commun confirme notre conviction que la fusion conduira à créer un distributeur plus performant et plus innovant, un distributeur qui sera en mesure d’apporter une plus-value à ses clients, à son personnel et à ses actionnaires.”
Lors de la séance de questions / réponses qui s’est tenue après la présentation des résultats, on a appris que la dernière pièce au puzzle était l’accord du FTC, l’autorité américaine de surveillance de la concurrence. Dick Boer, CEO d’Ahold, reste confiant pour que la fusion soit définitivement entérinée dans les mois qui suivent.
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: