Al’Binète
-
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
-
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
-
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
Al’Binète
En crise, le bio ? Ce n’est pas vraiment l’opinion ni l’expérience de Paul Mathieu, le fondateur de l’enseigne Al’Binète. Pionnier du secteur, il a ouvert cette année un cinquième magasin en région liégeoise, où la marque jouit à la fois de la notoriété et d’une belle légitimité. Pour poursuivre la croissance, Al’Binète allie de solides valeurs à des outils de gestion performants, et mise sur une vraie pédagogie du goût.
Un pionnier du bio, Paul Mathieu ? C’est certain : lorsqu’il choisit de stopper ses études d’agronomie il y a 40 ans, en 1983, c’est pour aller acquérir de l’expérience dans une exploitation maraîchère française pratiquant la biodynamie, à Troyes. “L’exploitant vendait sa production sur les marchés, et écoulait le solde à Rungis,” se rappelle-t-il. Lorsqu’il revient en Belgique un an plus tard, à 20 ans, c’est gagné par le virus du bio. Il démarre sa propre production de légumes en Hesbaye, à Saint-Georges-sur-Meuse, sur 5 hectares. “Une toute petite structure familiale, avec mon ex-épouse. Nous avions peu de moyens et d’expérience, j’ai surtout appris de mes erreurs ! Y compris sur le plan commercial : je n’y étais pas du tout préparé, mais tenir un étal chaque dimanche sur le célèbre marché de la Batte, à Liège, ça vous forme. Je bossais comme un fou, 7 jours sur 7...” Neuf ans plus tard, Paul Mathieu quitte Saint-Georges-sur-Meuse, et, avec l’appui d’un client et ami, il réunit les fonds nécessaires à l’ouverture de son premier magasin : à peine 120 m2 au centre de Liège, Place Cockerill. “On y vendait surtout des fruits et légumes, un peu de pain, de fromage, etc.” Et il participe aussi à une coopérative de production bio basée à Eghezée, sur 17 hectares, qui alimente la grande distribution, à commencer par Delhaize, et qui rencontre un grand succès. “J’ai beaucoup appris de la grande distribution. Mais aussi, de 1991 à 2000, compris qu’il y avait un gros risque à être très dépendant d’aussi gros clients, d’être suspendu au coup de fil d’un acheteur qui peut refuser une livraison pour telle ou telle raison…”
Cela ne vous prendra que quelques petites minutes et vous pourrez ensuite:
A la une : Self-scan, malédiction ou bénédiction ?
Photo-reportage : Le meilleur du Sial
Dossiers : Plats fromagers, desserts lactés, plats préparés, rayon ethnique, aides culinaires, baby food & care, papier-toilette
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: