Starbucks
Starbucks annonce la suppression de 1.100 emplois de bureau, soit une réduction de 7 % de ses effectifs hors magasins. Selon le CEO Brian Niccol, cette décision a pour objectif de simplifier la structure et d’accroître l’efficacité de l’entreprise. Mais cette annonce ne serait-elle pas une conséquence du boycott que subit la marque depuis octobre 2023 ?
Dans un communiqué adressé à ses employés, Brian Niccol, CEO de Starbucks a annoncé hier la suppression de “1.100 postes de partenaires d'assistance et plusieurs centaines d'autres postes ouverts et non pourvus”. Cette décision survient dans le cadre de ‘Back to Starbucks’, un plan de positionnement de l’entreprise porté par son nouveau CEO, Brian Niccol, qui a rejoint la marque en septembre dernier. Il explique que la suppression de ces 7 % des effectifs de Starbucks hors magasins ont pour objectif de simplifier la structure de l’entreprise, de supprimer les ‘doublons’ et de créer des équipes plus petites et flexibles. “Notre intention est de fonctionner plus efficacement”, dit-il. Toutefois, cette annonce survient à peine 10 jours après une vidéo dans laquelle le CEO s’est exprimé au sujet du boycott auquel fait face la marque depuis octobre 2023 et le début de la guerre d’Israël sur la bande de Gaza. Dans cette vidéo, le CEO admet que le boycott nuit à la marque et ses partenaires. Il poursuit en ajoutant que le boycott n’est basé sur aucune information véridique, “nous n’avons jamais soutenu aucune armée”, assure-t-il. Cette vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et a confirmé l'effet tangible de cette campagne de boycott, qui cible d'ailleurs d'autres marques comme McDonald's, Carrefour ou encore Zara, pour n'en citer que quelques-unes. Par ailleurs, le directeur financier de Starbucks a révélé en avril dernier que les ventes comparables des magasins en dehors des États-Unis avaient chuté de 6 % au cours du deuxième trimestre 2024, en citant spécifiquement le Moyen-Orient comme l'une des principales raisons de ce déclin.
