Le consommateur belge achète consciemment des produits alimentaires et boissons belges. Une étude menée sur 1.000 Belges démontre que 72 % des personnes interrogées achètent consciemment du 'Made in Belgium' afin de soutenir l’économie belge.

Sur demande de la fédération des entreprises alimentaires belges, iVOX a mené une enquête auprès de 1.000 Belges pour définir comment les Belges perçoivent les aliments et boissons belges. Non seulement 72 % des personnes interrogées soutiennent consciemment les produits belges et l’économie locale, mais les produits belges sont également appréciés pour leur saveur, qualité et durabilité. “C’est une bonne nouvelle, car acheter des produits belges contribue à un avenir durable, 84 % des Belges sont d’accord sur ce point”, commente Fevia. Cela concerne les produits belges classiques comme le chocolat et la bière, mais aussi les fruits et légumes, la viande et charcuterie, le pain, la pâtisserie et les produits laitiers.

Made in Belgium, Fevia
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Fevia

Selon la même étude, les principales raisons citées par les personnes interrogées pour le choix des aliments et boissons belges sont : soutenir l’économie locale (51,1 %), qualité des produits (42,2 %), préférence pour des produits locaux (34,6 %), considération environnementale (30,9 %) et goût (23,7 %). Enfin, 10,9 % déclarent “je ne choisis pas vraiment les produits belges de manière consciente”. 

Le ‘Made in Belgium’ est-il 100 % belge ?

Fevia précise que le ‘Made in Belgium’ fait référence à tous les produits fabriqués en Belgique, même ceux dont les matières premières proviennent de l’étranger, comme c’est le cas du chocolat belge, dont les ingrédients ne sont pas ‘belges’ mais dont le savoir-faire typiquement belge fait la différence. “La valeur ajoutée réside dans l’expertise belge nécessaire à la fabrication de produits de haute qualité.” La fédération des entreprises alimentaires belges explique que cela n’enlève rien à la durabilité du ‘Made in Belgium’ puisqu’il est toujours préférable de cultiver les aliments là où l’efficacité et les ressources pour sont optimales. “Le transport ne représente que 6 % des émissions totales de CO2 liées à la production alimentaire", conclut-elle.