La crise sanitaire a bouleversé le secteur de la santé et de la beauté. Détails et analyses dans notre article.

La crise du coronavirus a considérablement modifié le comportement d'achat du consommateur de la catégorie “health and beauty”. C'est ce qui ressort d'une enquête à grande échelle réalisée sur le secteur de la santé et de la beauté, commanditée par l'organisation professionnelle Comeos (1.200 Belges ont été interrogés entre janvier et février 2021). De manière générale déjà, la catégorie “health and beauty” a augmenté de 1,1 % en valeur et diminué de 1,1 % en volume au cours de l'année écoulée, selon les chiffres de Nielsen arrêtés à la fin février 2021. En opérant un zoom sur les différents segments, nous voyons clairement que la crise a fait tomber des marques. Le maquillage a été particulièrement durement touché : -24,4% en valeur et -22,6% en volume. “46 % des personnes interrogées disent avoir acheté moins de rouge à lèvres. Le fait que nous devions tous travailler à la maison et qu'il n'y ait pas de fêtes ou d'autres occasions n'a rien d'étrange à cela”, clarifie Comeos. Les crèmes solaires (-23,4% en valeur et -25,4% en volume), les déodorants et parfums (-12,5% en valeur et -7,4% en volume) et les produits de rasage (-7,8% en valeur et -3,4% en volume) partent par ailleurs moins rapidement des rayons. En revanche, les produits tels que le savon, le gel hydro-alcoolique, les gels pour les mains et les désinfectants se vendent comme des petits pains. “Les gens veulent aussi se chouchouter davantage, nous le voyons dans les bonnes ventes de mousses de bain, de soins de la peau, d'accessoires de manucure et de pédicure et de soins des pieds. Les teintures ont également bien fonctionné”, explique-t-on du côté de Colruyt Group.