Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le marché des céréales de petit-déjeuner est sous pression. Malgré la multiplication des promos, l’inflation continue de faire baisser les volumes. État des lieux d’un marché en plein doute.

Les temps sont durs pour le food retail en général et pour les céréales du petit-déjeuner en particulier. La guerre en Ukraine et l’inflation sont passées par là. “À l’instar de beaucoup d’autres catégories, les céréales du petit-déjeuner ont subi des augmentations de prix pour compenser la hausse des coûts des ingrédients, du transport, de l’énergie et du personnel”, résume Jorgen Boukes, senior brand manager chez Quaker Benelux. “Nos céréales ont été particulièrement touchées par la hausse exceptionnelle des matières premières agricoles, notamment le blé. Cette situation économique et sanitaire sans précédent a entraîné une inflation des coûts de production qui ne semble pas prête de s’arrêter”, déplore Marie Palms, junior marketing specialist chez Nestlé. Cette pression sur les coûts de production s’est clairement traduite dans les chiffres 2023 : les prix ont augmenté de 4,9 %, ce qui a entraîné une croissance de la valeur de 2,9 % (NielsenIQ MAT P05 2024) mais les volumes ont perdu 2 %.