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La Fédération Royal de l'Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes tenait, en ce vendredi 8 juin, son Assemblée Générale annuelle. L'occasion de faire le point sur les chiffres du secteur pour l'ensemble de l'année 2011 et pour le premier trimestre 2012.
Le secteur de l'eau naturelle connaît depuis 2010 une évolution positive. Le marché total, en volume, des eaux embouteillées a augmenté de 1,7% entre 2010 et 2011. Les boissons rafraîchissantes ont quant à elles enregistré une progression de 1,6% en volume, la même année. Les boissons carbonatées représentent 79% de ce volume. Les premiers résultats de 2012 semblent tout aussi prometteurs pour les eaux puisque les chiffres augmentent de 1,6%. Les boissons rafraîchissantes par contre diminuent de 0,7% par rapport au 1er trimestre de 2011.
Le défi premier: Le prix des matières premièresBien que les chiffres de croissance soient positifs, la rentabilité du secteur reste fortement dépendante de la hausse du prix des matières premières, soit:
Le secteur ne s'attend pas à une diminution du prix du PET à court terme. Le marché des eaux et boissons rafraîchissantes est en outre marqué par une forte pression concurrentielle de la part des marques distributeurs et marques premiers prix.
Selon le FIEB, les taxes, en particulier la cotisation d'emballage en Belgique, plomberaient également la compétitivité du secteur. Les Belges dépenseraient 2 milliards d'euros en dehors de nos frontières. "la cotisation d'emballage s'élève à 9,86 euros par hl ou 10 eurocents par litre. Depuis l'introduction de cette taxe en 2004, nous avons constaté une diminution de la croissance du secteur des eaux et des boissons rafraîchissantes. En même temps, les achats transfrontaliers d'eaux embouteillées et de boissons rafraîchissantes n'ont pas cessé d'augmenter. Aujourd'hui, entre 7 et 10% des Belges s'approvisionnent en eau et sodas à l'étranger", explique Nadia Lapage, Secrétaire générale de la FIEB.
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