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Les émetteurs de chèques-repas se déclarent prêts à attaquer l'Etat s'il optait pour la suppression du système. Ceux-ci pourraient alors réclamer jusqu'à 82 millions d'euros. Une information de nos confrères de L'Echo.
La proposition de loi prévoyant la suppression des chèques-repas et éco-chèques sera discutée ce mercredi au sein de la Commission Finance du Sénat. Si cette proposition viserait une diminution des charges administratives des entreprises, elle a de quoi fâcher Sodexo, Edenred, Monizze et E-Kena. Celles-ci se disent prêtes à attaque l'Etats belge et à lui réclamer 82 millions d'euros de dédommagements.
"Nous avons investi chacun entre 10 et 25 millions d'euros dans la technologie (des chèques électroniques). Si une loi supprimait ce système, cela entraînerait des millions d'euros de dommages", souligne jean-Louis Van Houwe, fondateur de Monizze.
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