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MyPrice a déjà fermé sa succursale de Boom. La chaîne ne compte désormais plus que trois magasins dans notre pays. L’ambition était pourtant d’en avoir dix au début de l’année. « Toutefois, l’intention de développer une chaîne en Belgique reste une réalité. »
Le magasin du discounter russe situé sur le Varkensmarkt à Boom a fermé ses portes depuis la mi-décembre. Il y avait trop peu de clients, explique l’exploitant Pavel Lymarev à Gondola. « Chacun de nos clients trouvait cela regrettable, mais nous avions du mal à attirer les gens dans notre magasin. On manquait de visibilité. La stratégie de MyPrice consiste en effet à exploiter le bouche-à-oreille pour créer une communauté, mais cela s’est avéré difficile pour nous. Nous vendons de nombreux produits sans marque d’une qualité jugée acceptable par de nombreuses personnes et à des prix très bas, mais il n’est pas toujours facile de convaincre les gens de les acheter. Il s’agit aussi d’un lieu où plusieurs magasins ont fermé à court terme (auparavant, il y avait un Proxy Delhaize et un Spar, ndlr). Peut-être est-il frappé d’une malédiction. Le magasin de Boussu fonctionne quant à lui très bien. Le discounter y a pris un bon départ. Nous attendons de voir comment les choses se passent sur les deux autres sites (Deurne et Opwijk, ndlr). »
MyPrice ne sera dès lors pas en mesure de réaliser ses ambitions - dix magasins en Belgique d’ici début 2025 - ni ses plans de s’implanter à l’étranger. L’entreprise souhaiterait rouvrir un magasin à Boom, dans un lieu plus petit, mais Lymarev n’a pas pu le confirmer. « Ils me l’ont proposé, mais je ne sais pas encore ce qui va se passer. Cependant, l’intention de faire de MyPrice une véritable chaîne en Belgique demeure. » La succursale de Boom était la troisième que MyPrice ouvrait dans notre pays, après Opwijk et Boussu. Le magasin n’a ouvert ses portes qu’à la fin du mois de février de l’année dernière. À Boom, MyPrice a d’abord fait face à un problème de permis. MyPrice, le nouveau nom sous lequel le discounter russe opère, fait partie du groupe russe Svetofor, qui est essentiellement actif en Russie et en Europe de l’Est. Son prédécesseur, Mere, s’était lui aussi lancé avec de grandes ambitions, en ouvrant des magasins en Espagne et au Royaume-Uni, mais il n’a ensuite pas eu d’autre choix que de les fermer. Avec son agencement spartiate, ses produits sur palettes et son offre très limitée, il y a de quoi s’interroger sur les chances de survie de MyPrice.
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