#1 Carrefour, Delhaize et Colruyt présentent à tour de rôle leurs objectifs de durabilité pour 2020 et ce, sans faire de greenwashing ! Cette semaine, découvrez la vision de Carrefour.
En se lançant dans la vente de produits dépassant la date de durabilité minimale de consommation (DDM) au premier trimestre 2020, Carrefour Belgium renforce son dispositif de lutte contre le gaspillage alimentaire. « Notre défi est surtout de trouver un équilibre entre l’activité historique de Carrefour Belgium, à savoir le partenariat avec les banques alimentaires, et les nouvelles initiatives telles que Too Good To Go et désormais la vente de produits dépassant la DDM », assure Pascal Léglise, ‘monsieur durabilité’ de Carrefour Belgium.
« Là où Carrefour se démarque par rapport aux autres retailers, c’est certainement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. » Pascal Léglise, responsable sustainability chez Carrefour, n’est pas peu fier du chemin parcouru en près de vingt ans. Souvenez-vous : en 2001, lorsque l’enseigne arborait encore les couleurs de GB, la direction nouait un partenariat inédit avec l’association des banques alimentaires, première collaboration du genre pour une enseigne de grande distribution. « Nous avons signé ce contrat dès 1999, en stipulant que tout produit encore consommable mais non commercialisable serait donné à l’association des banques alimentaires », rappelle Pascal Léglise. « A l’époque, une autre pratique consistait à proposer aux clients d’acheter des produits pour les donner à des ONG ou à des scouts. GB/Carrefour était la première enseigne belge à faire des dons, ce que nous continuons toujours à faire aujourd’hui. » En 2019, l’enseigne a ainsi offert pas moins de 2 millions de repas aux plus démunis (les vivres sont répartis via différentes associations, actives en Belgique auprès de divers publics précarisés). L’initiative s’est d’ailleurs modernisée puisque Carrefour passe désormais par la Bourse aux dons, plateforme née en 2013, qui facilite la relation entre les entreprises disposant d’invendus et les banques alimentaires. « Par ailleurs, nous participons également au développement de cinq épiceries sociales », poursuit Pascal Léglise. « Carrefour donne des produits invendus mais encore consommables, destinés à être revendus dans ces épiceries sociales, parfois à - 80% du prix de base dans nos magasins. Nous collaborons avec Solikoop à Leuven, les Capucines au centre de Bruxelles, Lokaal Steunpunt à Malines et les CPAS de Bonvillers et de Quaregnon. »
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