+ Plus Longread Rapport sur l'évolution des canaux de distribution des produits frais

Deux fois par an, cette rubrique est l’occasion de faire le point sur l’évolution des canaux de distribution des produits alimentaires frais. Voici l’essentiel de nos conclusions pour la période allant de juillet 2018 à juin 2019.

Moins de gaspillage alimentaire et statu quo pour la fréquence d’achat

Au cours de la période juillet 2018 / juin 2019, les dépenses des ménages belges en produits Fast Moving Consumer Goods (alimentation, articles de soins corporels et produits d’entretien) ont augmenté de 0,8% par rapport à la période précédente, atteignant près de 26 milliards d’euros.

Le marché du frais fait mieux que la moyenne, en progrès de 1,2% à 11 milliards d’euros. Mais si l’on tient compte de l’inflation, le marché du frais est en recul. La conscience accrue de la nécessité de la durabilité explique que le Belge se comporte de manière plus responsable et plus réfléchie par rapport à la nourriture. Une enquête récente montre que 95% des RDA flamands ont l’intention de gaspiller moins de nourriture, aujourd’hui et à l’avenir. La réduction du gaspillage alimentaire vient en tête de la liste des bonnes intentions du consommateur. En outre, la diminution du nombre de visites en magasin ces dernières années a eu un impact négatif sur le total des achats de produits frais. Depuis 2009, le nombre de visites en magasin avait chuté de 5 par an en moyenne, mais il semble que le mouvement soit enrayé. Aujourd’hui, le nombre de visites en magasin monte à 134, fréquence identique à celle de la période précédente. Les commerces spécialisés sont le canal qui a le plus pâti de la baisse du nombre de visites en magasin : depuis 2009, la baisse est de 40% ! Les ‘autres’ petits canaux – l’e-commerce, la livraison à domicile, la vente directe à la ferme et les marchés de producteurs – gagnent du terrain sur le long terme.

Le supermarché de proximité, le hard discount, la chaîne courte et la livraison à domicile gagnent des parts de marché

La DIS 1 – les hypermarchés et les supermarchés classiques – perd un demi pourcent mais reste l’incontestable leader du marché du frais avec 43,2% de parts de marché. On se rappellera qu’elle avait atteint des sommets en 2009 (46% de pdm).