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Le gouvernement souhaite introduire une taxe sur les boissons sucrées, et ce dès l'année prochaine. C'est ce qu'indiquent différents médias. La Fevia n'a pas tardé à communiquer sur son opposition quant à une telle mesure. "La compétitivité est sacrifiée à titre d'expérience fiscale" indique la fédération de l'industrie alimentaire.
Selon Het Laatste Nieuws, le gouvernement fédéral aurait atteint un consensus sur l'établissement d'une taxe sur les boissons rafraîchissantes sucrées. Les alcopops comme Bacardi Breezer ne sont donc pas les seules boissons visées. Si l'on ne connait pas encore l'étendue exacte de cette taxe, elle devrait toutefois permettre d'apporter 50 millions d'euros en 2016. Un chiffre qui devrait s'établir à 250 millions d'euros en 2020.
"L’industrie alimentaire fournit déjà beaucoup d’efforts dans divers domaines : composition des produits (réduction en sel, réduction en acides gras trans,…), informations nutritionnelles sur l’étiquette, publicité et marketing responsables. Elle est prête à fournir des efforts supplémentaires en concertation avec les autorités compétentes et tous les acteurs concernés. FEVIA plaide pour continuer et élargir de telles actions positives qui, dans la lutte contre l’obésité, sont plus efficaces que de simples taxes déguisées en taxes santé", souligne la FEVIA, rappelant que les effets de telles taxes sur la santé publique restent très incertains et n'ont pas encore été suffisamment étudiés.
La fédération note en outre qu'il s'agit là d'un secteur déjà fortement taxé (400 millions d'euros par an en taxe d'emballage et d'accises). "Cette nouvelle taxe, qui s’ajoute à la taxe d’emballage et aux accises existantes, ne fera qu’augmenter les achats transfrontaliers et nuira à la compétitivité (et donc à l’emploi et aux investissements). Cela n’est donc pas cohérent avec l’accord gouvernemental qui prévoit qu’un maximum soit investi pour renforcer la compétitivité (“jobs, jobs, jobs”)".
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