Trafic vient d’inaugurer à Heppignies, non loin de Fleurus, un nouveau centre de distribution dédié aux articles de promotion et aux produits saisonniers. Le nouveau bâtiment du discounter non- alimentaire belge a été conçu pour un flux rapide des produits. Il est également adapté à une future montée en puissance de l’e-commerce.
Jusqu’il y a peu, Trafic disposait de deux centres de distribution. L’un de 22.000 m² à Florennes à côté du siège central, pour les articles ‘permanents’ et le textile ; et l’autre de 13.000 m² à Trazegnies (Courcelles) pour les ‘campagnes’. « Le contrat de location était arrivé à son terme et nous voulions un nouveau bâtiment plus moderne, doté entre autres de sprinklers, mieux situé et permettant en outre d’être agrandi dans le futur, » explique Stéphane Plumer, le supply chain manager de Trafic.
Le choix s’est porté sur un site à Heppignies (Fleurus) appartenant depuis 2011 au groupe d’immobilier logistique WDP. Il s’agit d’un terrain de 16 ha où se trouvait jusqu’il y a quelques années un centre du groupe pharmaceutique GSK.
Flux traversants
Pour Trafic, WDP y a réalisé un bâtiment de 21.000 m² (les réserves foncières suffisant amplement pour une extension future). « Il n’a pas été conçu en ‘U’ comme les bâtiments de stockage traditionnels, mais de manière linéaire afin de faciliter les flux traversants. Les marchandises entrent d’un côté et sortent de l’autre. Il a également été conçu pour travailler efficacement aux ‘mises en place’ et scinder les flux, » dit Plumer.
Lors d’un changement de campagne (rentrée scolaire, Saint-Nicolas, etc.), les articles doivent pouvoir être expédiés rapidement vers les magasins pour la mise en place. Cela représente 60 à 70% des flux. « Après suivent les réassorts et les compléments de livraison, qui se déroulent au goutte-à- goutte. La préparation de ces commandes est alors davantage de l’ordre de la pièce ».
E-commerce
Ceci signifie que le nouveau bâtiment est également adapté à une montée en puissance de l’e- commerce. « Aujourd’hui, notre e-shop est davantage axé sur les produits volumineux et à plus grande valeur, comme les meubles, les outils de jardinage, les articles de camping. Ce sont des compléments de gamme, qu’on ne trouve que dans le webshop et non en magasin, » ajoute Plumer. Ces articles sont toutefois livrés aux acheteurs dans les magasins et non à domicile (à quelques exceptions près). Pour l’heure, il n’est pas question d’élargir le webshop aux articles qu’on trouve en magasin, ni de les livrer à domicile. Le but est en effet que les consommateurs continuent à se rendre dans les magasins.
« C’est une question de rentabilité. Nous avancerons pas-à- pas, toujours avec cette idée de rentabilité en tête, » dit le supply chain manager… qui émet des doutes sur le business model – ou en tout cas de la rentabilité - de certains e-tailers comme Amazon.
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