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Les négociations avec les partenaires sociaux sur l'introduction du travail de nuit dans l'organisation logistique de l'e-commerce se sont cloturées ce mercredi sur un échec. Le dossier revient sur la table du Ministre du Travail.
Comeos, la fédération du commerce et des services , a depuis longtemps plaidé pour que le travail de nuit soit autorisé dans le circuit logistique du commerce électronique. "L’interdiction actuelle du travail de nuit affaiblit la position concurrentielle de nos commerçants " déplore Dominique Michel, CEO de Comeos. "Nous voulons que les activités logistiques liées au commerce internet puissent être effectuées la nuit pour stopper l’hémorragie d’emplois vers l’étranger dans le secteur du commerce électronique."
La vitesse de livraison est pour les clients en ligne un facteur toujours plus décisif dans leur choix d'un portail. “ En Belgique, nous ne sommes pas en mesure de préparer le jour même l’expédition des commandes passées l’après-midi – contrairement à nos pays voisins ”, souligne Dominique Michel. “ Il subsiste alors deux possibilités : ou bien le client opte pour un site étranger, ou bien le commerçant belge transfère sa logistique pour les activités en ligne dans un de nos pays voisins”
“À la demande du ministre du Travail, nous avons entamé des négociations à ce sujet avec les partenaires sociaux”, poursuit Monsieur Michel. “Dans le cadre de cette concertation, nous ne sommes cependant pas parvenus à un accord, si bien que le dossier est renvoyé au Ministre du Travail.”
Philippe Van Dooren
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