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Un demi-million d'acheteurs français ont lancé une protestation contre Amazon vendredi dernier car l'entreprise met de la pression sur les retailers locaux. On assiste en effet à un "Amazon shaming" chez les jeunes aux États-Unis. Les protestations peuvent-elles ébranler la grande puissance du géant de l'e-commerce ? Ou la politique interviendra-t-elle ?
Jeff Bezos perdrait-il le sommeil maintenant qu'il n'est plus CEO ? C'est fort peu probable, mais les protestations contre le géant américain ne cessent de croître. L'une des principales plaintes est qu'Amazon signerait plus simplement l'arrêt de mort des commerçants locaux et de la vie commerciale des centres-villes. La crainte semble justifiée : au cours de l'année écoulée, la position dominante d'Amazon n'a fait que croître et les détaillants locaux ont connu des difficultés supplémentaires en raison des mesures liées à la crise sanitaire. En France, un demi-million de petits commerçants ont donc lancé une action de protestation contre Amazon, sous le slogan "Sauvons nos commerçants". Ils soulignent que les gouvernements ont contribué à créer la puissance d'Amazon. "Lorsqu'un hypermarché ouvre, il est soumis à des exigences strictes en matière de licence. Quand Amazon ouvre un centre de distribution sur une surface de 50 000 à 150 000 mètres carrés, il ne rentre pas dans les critères d'une surface commerciale", explique à France Info Francis Palombi, du groupement de commerçants Confédération des commerçants de France.
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