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Début février, Albert Heijn défrayait la chronique retail en lançant une campagne de promotion 1+2 gratuits. Mais voilà, l’inspection économique a tranché: le retailer ne pourra plus user de celle-ci à l’avenir. Selon elle, Albert Heijn a en effet violé l’interdiction de vente à perte. Le ministre de la consommation Kris Peeters (CD&V) invite Albert Heijn à une consultation.
Début février, Albert Heijn lançait une campagne de promotion agressive dans notre pays, à coups de 1+2 gratuits… Et on peut dire que celle-ci n’est pas passée inaperçue, causant pas mal de remous dans la sphère retail. Côté consommateur, le message a été reçu cinq sur cinq: les étales étaient vides en quelques heures seulement. Mais cette campagne n’était pas conforme à l’interdiction de vente à perte, souligne aujourd’hui Het Laatste Nieuws.
L'Inspection économique a effectué l'audit des comptes au siège social d'Albert Heijn. Il fallait tenir compte du fait que des échappatoires pouvaient être utilisées. Par exemple, Albert Heijn Belgique pourrait acheter des produits à Albert Heijn Pays-Bas et ainsi inscrire un prix dans les comptes qui masquerait une vente à perte.
L'inspection économique a à présent achevé son enquête et examine actuellement s'il convient de proposer un règlement à l'amiable à Albert Heijn ou de porter l'affaire devant le tribunal. Kris Peeters invite Albert Heijn à une concertation. « Les prix bas sont bons pour le consommateur, mais vendre à perte rend impossible une concurrence loyale », dit-il au journal. « De cette façon, les grands acteurs peuvent faire concurrence aux petits acteurs et dominer le marché. On ne peut pas permettre ça. »
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