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Deal or no-deal ? Là est la question. Le retail britannique subit quoi qu'il arrive déjà les conséquences de l'incertitude et de l'engorgement des ports. Et en Belgique, le SPF Economie a réévalué l'impact douanier d'un éventuel no-deal.
Quatre ans après le référendum décidant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le feuilleton n'est toujours pas fini, une partie de poker rebondissant de bluff en bluff. Si les derniers et très tardifs pourparlers auraient semble-t-il permis de trouver une issue au différend opposant les deux parties sur le respect des règles de concurrences permettant l'accès au marché unique, la question des zones de pêche n'est toujours pas résolue, et pourrait encore faire capoter un accord urgent, puisqu'il devrait encore être ratifié avant le 1er janvier prochain. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, maintient le suspense, espérant soit tirer un bénéfice politique de sa fermeté affichée à obtenir un accord favorable, soit rejeter sur l'Europe la responsabilité d'un échec.
Mais les retailers britanniques sont déjà plongés dans le casse-tête que représente cette incertitude pour leur supply chain. Trois facteurs concommitants contribuent à encombrer les ports marchands: la crise du Covid-19, source de volatilité; la période de Noël, traditionnellement faste pour le retail, et enfin l'incertitude sur la situation douanière qui prévaudra dans deux semaines à peine.Nombreux sont les retailers qui ont gonflé leurs stocks avant la date butoir du 1er janvier, et pas seulement par crainte d'un no-deal qu'ils redoutent et rejettent, mais aussi par la certitude que des contrôles douaniers seront quoi qu'il arrive appliqués, compliquant la fluidité des livraisons. Les ports britanniques ont déjà toutes les peines du monde à absorber le trafic des 10.000 camions qui traversent la Manche chaque jour, et il leur faudra ajouter aux tâches actuelles une série de contrôles douaniers et vétérinaires additionnels. En cas de no-deal, le niveau de tâches administratives additionnelles ne pourrait être traité qu'avec 50.000 agents, à peu près six fois plus qu'aujourd'hui.
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