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L'organisme Locatus, qui livre des données autour des surfaces commerciales, pointe un bilan sur l'année 2020. Voici quelques conclusions à retenir.
Locatus pointe le fait que le taux d'inoccupation a encore augmenté en 2020, mais est resté relativement stable par rapport à 2019. En 2019, le taux d'inoccupation des surfaces commerciales en Belgique a augmenté de 0,9 % (de 10,3 % au début de l'année à 11,2 % à la fin de 2019). En 2020, ce chiffre est légèrement inférieur : le taux d'inoccupation est passé de 11,2 % à 11,8 %, soit une augmentation de 0,6 %. Comment expliquer cette stabilité dans un contexte assez morose, où l'on aurait pu imaginer de nombreux commerçant quitter leurs locaux ? "La période d’obligation de rester chez soi a également été positive pour certaines branches d’activités", souligne Gertjan Slob, analyste chez Locatus. "Par exemple, malgré une fermeture temporaire, le marché de la construction a généré plus de ventes au cours des trois premiers trimestres que pendant la période comparable en 2019. Les supermarchés, les magasins d'ameublement et les jardineries ont également fait mieux cette année qu'au cours des mêmes mois de 2019."
Doté de nombreux restaurants et magasins de vêtements, qui ont subi de plein fouet les effets de la crise, les centres-villes sont les zones commerciales qui ont été les plus durement touchées. "Mais les endroits où l'on trouve de nombreux magasins de bricolage et d’ameublement ainsi que des centres commerciaux pour les besoins quotidiens ont en fait bien performé ces derniers mois", tempère Gertjan Slob. "Nous constatons donc que les zones commerciales se comportent différemment qu'avant la crise Covid-19. Cela a des conséquences sur les perspectives d'avenir des zones commerciales. Les anciennes certitudes ne sont plus de mise." Si la crise sanitaire est amenée à perdurer, Locatus propose des facteurs importants destinés à "anticiper" les potentielles baisses d'affluence. Les voici : la dépendance à l'égard du tourisme (international), la dépendance des employés de bureau, les transports publics, l'ampleur des fermetures pendant les confinements, le nombre de cas de Covid-19, la représentation pré-covid (analyser la structure commerciale avant la crise) et l'analyse de la potentielle récession économique selon son secteur.
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