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Jumbo manifeste toujours l'intention d'ouvrir 100 magasins dans notre pays, mais ne fixe plus de date pour y parvenir. "100 magasins n'est plus un objectif sacro-saint", déclare Ton van Veen, temporairement à la tête de l'entreprise depuis octobre.
Jumbo doit tempérer ses ambitions belges. La conquête de notre pays se déroule beaucoup plus lentement que prévu. "Nous ne collons plus d'année sur l'objectif", déclare Ton van Veen dans De Tijd. "Nous avons besoin de plus de temps. Cent magasins flamands, c'est toujours notre ambition, mais ce n'est plus un objectif sacré. Avant tout, nous voulons grandir sainement. Plutôt le faire plus lentement, mais de manière qualitative et profitable. Nous sommes également plus critiques lors du choix des implantations pour les nouveaux magasins." Le directeur financier Peter van Erp complète cett analyse : "En Belgique, nous avons de grands magasins, le loyer est donc plus coûteux. Ce n'est pas un problème si le potentiel de chiffre d'affaires est élevé. Mais dans certaines implantations, le chiffre d'affaires n'est pas encore au niveau qu'il devrait atteindre. Nous sommes plus prudents avec les nouveaux baux commerciaux coûteux, mais nous continuerons à investir en Belgique."
Jumbo veut être rentable dans notre pays à partir de 2024 ou 2025. Il n'est de toute façon pas question de quitter le pays, affirme Ton van Veen. "Nous sommes une chaîne en développement et nous investissons sans compter dans nos magasins. C'est pourquoi j'ai été quelque peu surpris par les réactions après notre augmentation de capital (la semaine dernière, Jumbo a injecté 20 millions d'euros dans sa filiale belge, ndlr). Certains observateurs spéculent sur notre départ de Belgique. C'est totalement hors de question. Les nouveaux magasins ne sont tout simplement pas rentables dès le premier jour. Avant de faire le pas vers la Belgique, nous avons constaté que les marges brutes des supermarchés belges étaient assez élevées. Mais les coûts de la main-d'œuvre étaient également plus élevés. Aujourd'hui, nous voyons toujours les coûts élevés de la main-d'œuvre, mais plus les marges brutes favorables. Nous sommes pourtant déterminés à réussir."
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