Les règles plus strictes concernant la vente d'e-cigarettes ne sont pas toujours respectées. Les contrôles effectués par le SPF Santé publique montrent que seulement la moitié des vendeurs respectent ces règles.

Le vapotage est populaire. Non seulement chez les adultes, mais aussi chez les jeunes, comme le montrent les chiffres du Centre flamand d'expertise sur l'alcool et les autres drogues : 1 jeune sur 4 a vapoté l'année dernière. Pendant un an et demi, le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke, a tenté d'enrayer cette progression, notamment par le biais d'emballages avertissant des risques pour la santé, d'une liste de produits autorisés et de l'interdiction de gadgets et de slogans qui facilitent l'acceptation des produits par les jeunes. Pour ce faire, les détaillants qui vendent des produits de vapotage ont dû procéder à des ajustements. Un délai leur a été accordé jusqu'au début de l'année 2024, mais dans l'intervalle, il apparaît que seule la moitié d'entre eux respecte les nouvelles règles. Lors des 1.746 contrôles effectués par le Service Public Fédéral Santé publique au cours des huit premiers mois de 2024, l'administration a constaté pas moins de 877 infractions, rapportent les journaux de Media House. À Bruxelles, ce chiffre atteint même 80 %. Des infractions à la composition des vapes ont même été constatées dans deux contrôles sur trois. Le SPF Santé a également constaté que personne ne respecte l'obligation de notifier les nouveaux produits en premier. Les journaux rapportent que Vandenbroucke sévira davantage si le nombre d'infractions reste aussi élevé. La députée Els Van Hoof (CD&V), qui a demandé les chiffres au SPF Santé publique, estime que des règles encore plus strictes devraient être mises en place.