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L'International Standard Organisation travaille à une profonde révision de la norme ISO 22000 pour la sécurité alimentaire. Celle-ci a 10 ans et doit être adaptée à une série de nouvelles exigences s'imposant à la supply chain en matière de sécurité alimentaire. L'intégration des exigences HAACP figure notamment à l'agenda.
Le processus de révision a débuté voici un an. Un groupe de travail devait produire un texte-projet cette semaine à Buenos-Aires (Argentine), mais n'y est pas parvenu. Il n'est apparemment pas simple d'aligner les positions de toutes les parties concernées, des producteurs aux commerçants en passant par les entreprises de transformation, de transport et de stockage, sans oublier leur sous-contractants. Il est apparu que leurs intérêts parfois contradictoires compliquent la recherche d'un consensus. Une nouvelle réunion est prévue en juin à Copenhague. L'objectif reste bel et bien de publier une nouvelle norme ISO 22000 dans le courant de l'année 2017.
Les échanges commerciaux de produits alimentaires s'internationalisent. Il est donc très important que tous les maillons de la supply chain appliquent les mêmes normes susceptibles de garantir la sécurité alimentaire, et prévenir et diminuer les risques, souligne Sandrine Tranchard, Communication Manager de l'organisation mondiale gérant les normes ISO. C'est la seule façon de garantir l'hygiène alimentaire à tout niveau et partout.
La norme doit entre autres être adaptée afin d'intégrer la gestion de deux facteurs de risques dans le commerce alimentaire. Il s'agit d'une part des risques opérationnels et des principes du Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP), et d'autre part des risques liés au commerce. D'autres ajustements doivent être prévus pour rendre aussi optimale que possible une communication interactive au sein de l'ensemble de la chaîne alimentaire.
“Une bonne communication est capitale pour identifier et traiter correctement les risques, et ceci au bon niveau. Ce n'est possible que si toutes les parties concernées dans la chaîne alimentaire collaborent" déclare Sandrine Tranchard.
Trouver un terrain d'entente entre toutes les parties n'est manifestement pas une synécure. La prochaine tentative interviendra donc dans six semaines. Mais rien ne permet à ce stade de conclure que la date butoir de 2017 fixée pour la nouvelle norme ne sera pas respectée.
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