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La taxe sur les boissons rafraîchissantes a été adoptée il y a de cela six mois chez nous. Le Belge ne semble pour autant pas avoir diminué sa consommation de soda. Mais cela ne signifie pas que cette taxe n’a aucune conséquence: il se tournerait davantage vers l’achat transfrontalier et les hard discounters.
Il y a de cela six mois, la Ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) mettait en place une taxe sur les boissons rafraîchissantes visant à encourager les Belges à adopter un mode de vie plus sain tout en alimentant le trésor public (pour rappel, les boissons light sont également concernées par cette taxe). Depuis le 1er janvier, une canette de limonade de 33cl coûte 1 cent plus cher et une bouteille d’un litre 3 cents plus cher. Annuellement, cette taxe couterait donc en moyenne 3,24 euros supplémentaires par consommateur.
Une différence qui ne semble pas pousser le Belge à moins consommer de soda, mais bien à se tourner vers des alternatives moins chères. Il se rendrait en effet davantage à l’étranger pour faire ses courses et préfèrerait Aldi ou Lidl à un supermarché classique. C’est du moins ce que l’on peut présumer au regard des chiffres du bureau d’études GfK.
Selon la FIEB, Fédération Royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes, un Belge sur cinq achète déjà ses boissons rafraîchissantes et son eau à l’étranger. La quantité de boissons rafraîchissantes qui y est achetée ne cesserait en effet de grimper: de 162 litres par personne en 201 à 166 litres en 2016. « 7% du volume de boissons rafraîchissantes achetés par les Belges ne sont pas achetés en Belgique » affirme la fédération à nos confrères de De Morgen.
Les consommateurs seraient également plus enclins à acheter leurs sodas chez Aldi ou Lidl. Aldi aurait en effet vendu davantage de boissons rafraîchissantes en cette première moitié de l’année qu’il ne l’a fait en 2015.
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