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Albert Heijn est, selon le Boerenbond s'exprimant dans le journal néerlandais De Volkskrant, bel et bien responsable d'une pression croissante sur les marges des producteurs de fruits et légumes dans notre pays.
Il y a de cela quelques semaines, les agriculteurs belges ont exprimés la crainte de devenir victimes d'une guerre des prix en Belgique. L'arrivée d'Albert Heijn et de ses faibles prix aurait en effet pousser plus loin encore la pression sur le monde agricole. Dans un article de De Volkskrant toutefois, Albert Heijn soutient que la pression croissante sur les prix ne peut venir de lui puisqu'il n'a aucunement changé sa politique d'achat. Albert Heijn travaille la plus part du temps via des contrats sur le long terme. "Or les agriculteurs belges se tournent bien souvent vers les enchères. Ne participant pas à ces ventes aux enchères, nous ne pouvons être responsables des prix vus à la baisse durant celles-ci".
Les agriculteurs en Belgique sont ici en désaccord. "Aux Pays-Bas, Albert Heijn travaille sous contrat avec de très grands agriculteurs", soutient Marc Rosiers du Boerenbond dans De Volkskrant. Ces grands agriculteurs sont dès lors souvent plus compétitifs que les agriculteurs belges. " Cette manière de faire met en exergue un top 10 ou un top 5 des agriculteurs les plus compétitifs. En Belgique, on observe plus de solidarité entre agriculteurs. Un prix moyen est calculé lors de la vente aux enchères coopérative, et chacun reçoit sa part."
La guerre des prix reste un thème très actuel en notre secteur. Celui-ci sera le thème central de la prochaine session de The Retail Society et de Marketing Discovery, le 15 mai prochain. Outre le débat entre Piet Vanthemsche (Boerenbond), Dominique Michel (Comeos, Chris Moris (FEVIA) et Wim Swyngedouw (BABM), vous découvrirez les résultats exclusif d'une étude réalisée par Nielsen. Thierry Cottillard (Intermarché), nous parlera également de la guerre des prix qui sévit en France. Inscrivez-vous dès maintenant!
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